Il va se souvenir
Et les jours passeront,
Fidèles, bout à bout,
Comme de vrais compagnons,
Ni tout à fait assis ni tout à fait debout
Ployant sous la colère et rétif au pardon
Mais heureux tout de même de voir leurs doux sourires
Illuminer encore ses nuits comme des lampions…
Il va se souvenir
Et les nuits lèveront
Comme les blés au mois d’août
Juste avant la moisson
Ni tout à fait serein ni tout à fait à bout
De larmes et la misère dans les poches comme un don
Mais heureux tout de même de voir leurs doux sourires
Prolonger pour un temps le jour à l’horizon…
Il va se souvenir
Et les larmes reviendront
Comme une source de miel doux
D’abeille ou de bourdon
Ni tout à fait à jeun et ni tout à fait saoul
Et promenant son verre de cristal et de plomb
En quête d’une boisson qui le referait rire
Et lui referait croire qu’il a pu être bon…
A mon frère, à ma soeur, à mon père… et au tien maintenant
Je t’embrasse.
Il va se souvenir
Et les jours passeront,
Fidèles, bout à bout,
Comme de vrais compagnons,
Ni tout à fait assis ni tout à fait debout
Ployant sous la colère et rétif au pardon
Mais heureux tout de même de voir leurs doux sourires
Illuminer encore ses nuits comme des lampions…
Il va se souvenir
Et les nuits lèveront
Comme les blés au mois d’août
Juste avant la moisson
Ni tout à fait serein ni tout à fait à bout
De larmes et la misère dans les poches comme un don
Mais heureux tout de même de voir leurs doux sourires
Prolonger pour un temps le jour à l’horizon…
Il va se souvenir
Et les larmes reviendront
Comme une source de miel doux
D’abeille ou de bourdon
Ni tout à fait à jeun et ni tout à fait saoul
Et promenant son verre de cristal et de plomb
En quête d’une boisson qui le referait rire
Et lui referait croire qu’il a pu être bon…
A mon frère, à ma soeur, à mon père… et au tien maintenant
Je t’embrasse.