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Des dieux païens je te dis !

La journée entière
se passait
à se courser
rire
jouer
tomber
glisser
pleurer
recommencer.
T’en souviens-tu
nous étions nus
comme des vers
faire plouf dans l’eau des Antilles
de la piscine gonflable
flich-flach dans l’herbe mouillée
Smich-smach dans la boue.

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Des dieux païens je te dis !

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(Petit clin d’oeil à Ariane et Daniel… Ils sont beaux vos gosses).

T’es qui, là ?

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(Lee Marvin sur le tournage de « pocket-money » ou « Les indésirables »
Tucson, Arizona – 1971).

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(Le même, a’ec Paul N.).

Wispra repensait à ce curieux client, habitué des lieux, qui venait de sortir…

Fouillant ses carnets
sortis de sa vieille serviette en cuir…
les feuilletant d’un doigt rageur
psalmodiant,
éructant,
crachant sa haine par moment,
puis buvant sa bière
à petites gorgées silencieuses,
goulues et gourmandes.
Reprenant ses métacarpiennes recherches
pérégrinations pianistiques sur papier sans musique…
Comptant,
recomptant
et pas content.

Le bonhomme était marié depuis vingt-cinq ans;
flic dans le centre-ville,
il parlait toujours de
« ma femme » par-ci,
« ma femme » par-là,
tant et si bien que
ses collègues l’avaient surnommé…
Peter.
(« Colombo » c’était trop facile, ndla)
L’était revenu
un soir
au domicile et…
Les fantômes du guéridon, de l’armoire bretonne, de l’armoire normande, le salon, la salle à manger, la demi-lune, le buffet…
Les fantômes l’attendaient.
Des taches floues aux murs
remplaçaient les tableaux…
Il n’y avait plus rien…
Elle n’avait rien laissé…
Exceptés quelques dossiers,
ses carnets et
deux ou trois livres…
Les déménageurs avaient fait vite.
Dix heures
il avait fallu.
Disparu.
Tout avait disparu…
Il ne restait plus rien…
Dix heures plus tard
de leur « petit nid d’amour »
Il était devenu comme fou…
Sur le champs.
Sans réfléchir.
Lui qui enquêtait à longueur de journée sur des affaires de moeurs,
de cambriolages, de drogue…
N’avait pas vu venir
C’est depuis qu’il comptait et recomptait sans cesse…
Contrarié.
Pas content quoi !

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(copyright Yves Marchand et Romain Meffre)
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Wispra débarrassa.

Cerbère.


Comme un lundi…
La rage…
Sauf qu’on est mercredi !

(Sous-titre : casse-toi Gbagbo !)

Il faut y penser… Aujourd’hui plan langue.

… Je veux parler des grandes vacances.
.

(copyright FB).
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En effet
la plupart d’entre nous
partirons sur les routes
vers des destinations
lointaines et inconnues
où jamais il ne pleut
et où le ciel est toujours bleu (air connu).
Afin de pallier aux éventuels problèmes de communication
avec l’autochtone,
« le blog à luc » himself
(ça veut dire « lui-même » en anglais)
a décidé de mettre les petits plats dans les grands
et de s’attaquer à l’apprentissage de la langue…
Il reste trois mois avant que vous ne parcouriez
les routes de ces pays ensoleillés et chauds,
accueillants et pleins d’huile d’olive…
Imaginons l’Italie,
voulez-vous ?…
Je vois que ça vous botte ?
Commençons, donc, par l’italien…
Je ne suis pas contrariant.
De la Lombardie aux Pouilles
en passant par Rome ou par Naples
il est évident qu’en dehors des mains
le baragouin local
pour trouver la plus accorte des auberge locale
avec ses plats savoureux
(ses pâtes al dente
son osso bucco fondant
et j’en oublie)
le baragouin local
disai-je
vous sera du plus grand secours.
Pour ce faire
j’ai fait venir
de son charmant pays
Domenico,
un très vieil ami
qui parle Italien
comme un Italien
Et, tu verras,
tu le comprendras
comme s’il chantait en français.
Il siffle aussi en Italien…
Mais tu le comprends aussi.
Merveilleux Domenico !

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Demain nous nous mettrons au Thaï ou Siamois
(nom local ภาษาไทย [phaː˧.saː˩˦.tʰɑj˧])…
C’est facile aussi, paraît-il.

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