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La branche de lilas.

Une fois n’est pas coutume, j’emprunte à Eisenstein le texte qui suit,
qui est toujours d’une actualité criante quant à l’image…


Et après tout:
« Quand je vais chez la fleuriste je n’achète que du lilas… »
disait Georges B.
. . .
La branche de lilas.
. . .

. . .
(silence).
. . .
Ce soir ne ratez pas ce monument
qu’est « Metropolis » dans sa dernière version,
sur Arte … Ultime !
après ça on sait ou Terry Gilliam
et autre moins reluisant Besson
sont allés pêcher des mégapoles mirobolantes
à plusieurs étages
le gigantisme des pièces vides
les foules anonymes et silencieuses
les créatures sensuelles et hypnotiques…
Pauvre Milla (Jovovich)
tu as beau t’exprimer par borborygmes
tu n’as rien d’une Brigitte Helm hurlant son mutisme !…

Mais non « Metropolis » n’est pas de Eisenstein voyons!
mais de Fritz Lang.

Rappelez moi
un jour
de vous faire la poussette qui descend les escaliers…
ça c’est de Eisentein.

Miss Houri.




Hier encore une très célèbre commentatrice
(dont je tairai le nom par soucis d’équité )
écrivait en substance ceci:
« … je vois plutôt une fille qui revient du bal de l’ambassadeur
et qui libère ses pieds enflés de leurs escarpins trop pointus…”

Alors je vous le demande ;
qui de miss Y Sçippi
ou de miss Souris
sera l’houri de bibi ?

Room 137.


Pour sûr qu’elle n’était pas prête…
Le bal du gouverneur l’ennuyait.
Troisième fois qu’elle changeait d’idée sur son ensemble
(Bah ! me direz-vous, que du normal jusque là )
… Et les chaussures ?
oui…
Mais lesquelles ?
– Pourquoi les ballerines marchent-elles toujours sur la pointe des pieds ?
Ne serait-il pas plus simple d’en embaucher des plus grandes ?
se dit-elle en aparté…
C’était plus fort qu’elle: exorciser avec une blague idiote.
Pour l’instant elle se demandait surtout à quoi pense une rascasse avant de plonger dans la bouillabaisse ?
… Non, elle n’avait vraiment pas envie de revoir ce « mal cuit du sentiment » au bras de sa nouvelle.

La dactylo est amoureuse d’Ernest … Mais d’Eddy aussi.

« …Monsieur le Directeur
Sans même le savoir
De tous les hommes
Vous êtes le plus veinard
Vous avez des
(di bi di bi di bi di)
Dactylos Rock
(di bi di bi di bi di)
Elles sont les plus parfaites
Elles tapent en chantant à tue-tête
Woah !Be bop a lula !
(Be bop a lula !) »


Cher monsieur,
j’ai bien reçu votre très gentille missive …
(le reste est confidentiel bien sûr …)


En mettant mes chaussettes noires ce matin,
je repensais à çà:
la dactylo
n’a ni stylo
ni stabilo
sur son îlot.

Sur l’azerty de son « Hermès »
elle tape dans l’allégresse
Un mot tout doux,
à son pote Ernest
(petit voyou)
disant: « voyons, reste ! »

C’est bête hein ?


Je n’arrive plus à remettre la main dessus.
Je l’avais pourtant bien rangée…
Elle était là, à portée de main,
cette image d’un bonheur simple.
Me revient juste une rengaine d’époque
que nous écoutions en boucle,
« … Et que je t’ai cherchée partout
A en boire toute l’eau des rivières, pour voir le fond
Et pour en soulever les pierres…  »
comme disait Michel J.

Image au futur simple de ce qui arriva …
Devait arriver.

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