Archive for the 'animatin gif' Category

Michaël a rejoint Farrah… « D’ôle de d’ame ».


Parmis ses différentes facettes…
Je retiens le danseur hors paires
(si j’ose).
Fly me to the moon(walk)
mister clown blanc…
Pour le come back c’est rapé…

Yann nous a encore survolé cet après midi…



Je préfère ce petit coin d’Ardèche
à la foule des plages…
Ce qu’il pollue avec son hélicoptère!

Quitter l’aéroport, écourter ces adieux.

Ils m’ont rendu sans le savoir

« Elle m’avait précédé sur le quai, toutes voiles dehors. Son corps autour des sacs, la vie qui fait crédit quand on ne peut plus payer. Elle s’est assise non loin de moi, à quelques sièges du mien, les yeux vaguement baissés, une odeur de cagette, la fin d’un marché où tout le monde s’est servi. Je lisais Michelet et je me sentais peuple, tiré d’affaires pour quelques temps – une vie dans une vie, c’est si simple. Plusieurs fois j’ai accroché son regard, sa lame bleue sous les paupières, qui sentait encore les coups. Peut-être un homme qu’elle aime encore mais qu’elle ne reverra plus. J’aurais voulu me lever, m’asseoir à côté d’elle, lui laisser mes bras, un peu de mon livre, des lèvres d’excuses. Lorsque nous sommes arrivés à Paris, j’ai attendu qu’elle descende, j’ai voulu porter un sac. Lui dire de tenir bon. Qu’elle retrouvera quelqu’un. Un homme bon, brisé dans sa mémoire mais vaillant par sa peine, Paris donne tant. Elle a souri puis s’est retirée. Je me revois dire à maman de partir. Et que le cercle autour des yeux, les courbatures dans le dos, c’est fini pour toujours si tu pars. Dans ce train qui roulait vers Paris, sous une pluie de projets, j’ai croisé cette femme qui partait comme j’écris pour rester. En suivant ses pas, Gare du Nord, et qui n’en croyait pas mon cri. »
Par « Le bleu du ciel »
Dans la série « des passantes » juste l’envie de mettre cette image là sur ce texte.

Sur le mode « 243 cartes postales de Georges P. », ou presque.


Sommes bien arrivés à l’hotel Beauséjour.
Les clés ne donnent pas la solution du secret des photos sur la cheminée.
J’ai passé plus de deux heures à faire des portraits d’elle;
à 23h.05′, un soixantième de seconde, satisfaisant.
Demain, il fera beau paraît-il…
Des baisers


* * *
« 243 cartes postales de Georges P. ».

Comme aurait dit Serge en concert…


« ça vous a plu, hein? Vous en demandez encore?… »
Une Noirte silhouette passe et repasse encore,
colonne vertébrale,
que dis-je liane!
participant à l’incantation
des Dieux des eaux de la terre et du ciel…
Et du retour, un jour de Lephauste…
Je laisse la parole à Mouloud qui a si bien décrit notre désarroi face à ce (grand) vide.
Vas-y Mouloud, c’est à toi:

En passant dans le coin, j’ai vu que la porte était entrouverte; je me permets donc de revenir m’en jeter un dernier.
La fermeture de ce blog me fait penser à celle des bons bars de quartier. La dernière tournée à rallonges oscille entre humour et tristesse. Chacun essore sa mémoire, trinque à la mémoire d’un parti toujours trop tôt – ou tente de relativiser la fin annoncée. Pour une fois, les seules ardoises sont celles de la mémoire. Au moindre silence trop lourd, un habitué désigne les verres en cours de lecture et lance:  » Une dernière pour la déroute, chef ! « . Chacun sait que demain, le demi aura toujours la même couleur mais pas le même goût. Le baisser du rideau de fer clora sans aucun doute une belle époque. Et les passagers du comptoir ou de la salle, après avoir mis du temps à se quitter pour retrouver les fuseaux horaires de la réalité, repartiront en chaloupant comme souvent mais, cette fois-ci, l’ivresse mêlée de vide. Ce vide que les pages tournées laissent un peu derrière elles… Surtout quand ces pages étaient belles, vivantes, chargées de joies et colères, agaçantes parfois, mais toujours sincères. Et irréductibles.
 » Bon! Allez: une p’tite dernière, chef ! Je suis sûr que le fût n’est pas entièrement vide !  » Et puis, surtout, il fait froid et con dehors en Sarkozone…

Un pilier du bar de  » l’humour noirte  ».

Écrit par : Mouloud | 15.06.2009

Pour ma part, je retourne me désarticuler le dos aux sons des percussions,
on ne sais jamais, des fois que ça marcherait…
Et, si pas, ce sera mon kyné qui sera content!

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