Le blog à Luc

I

II

III
Aujourd’hui c’est une journée particulière,
j’ai décidé de ne pas en fiche une rame!
après tout c’est mon annif
ni fleurs, ni couronnes,
juste envie de mettre deux ou trois images et que ce soit vous qui fassiez le billet via les commentaires, à ma place…
Au départ je pensais envoyer la page à mes commentateurs (trices) les plus fidèle et puis je me suis dit que, interactivité aidant, c’était plus cool de laisser en pâture, à la communauté le soin de s’exprimer… Toujours ce côté social! j’ai bien dit « social », pas « sociable »… Quoique!
et puis ça m’intéresse toujours d’approcher l’imaginaire des gens…
De nouvelles idées naîtront certainement de vos réactions
Les petit chiffres romains sous les anim. vous aideront à personnaliser votre com.
Je remettrai en forme par la suite,
histoire d’ivoire.
-Mais je vois une personne, là bas au fond, qui a une question,
-oui?!…
-Madame?!…
-quoi?
-quel age?
-… D’autres questions?
(seuls les dons en nature seront acceptés,
ou sur mon numéro de compte qui est le …
Mais en régie on me fait signe,
c’est à vous €0).
Z’avez le week end…
Top chrono dirait ce crétin de Lepers!

« … Mais tout cela ne sera peut être que dans une autre vie, sur une autre galaxie ou quand nous serons mollusques accrochés au même rocher, battu par les vents et les embruns, l’espace de quelques instants, avant qu’un glaneur ne nous passe à la casserole avec un petit vin blanc sec, dernière ivresse dont nous jouirons au fond du bouillon aux vapeurs délétères…
Enfin réunis!
vous embrasse au pied de ce qui fut un arbre,
à présent vieille souche de bois mort. »
extrait d’une des nombreuses missives de tonton Georges, personnage patelin, qui décidément ne manquait pas de références culinaires dans ses lettres de rupture.
Comme si « elles » découvraient la vraie nature de ce qu’il était,
un homme à femmes!

Après quelques petits bidouillage de sur-impressions,
moments gonflés par le timing du ralenti.
Mon cousin part à la chasse avec cette cruauté (innocente?) de l’adolescence qui ôte la vie aux gazelles passant à portée de fusil…
et son frère, fier comme Artaban, avec ce trophée…
Bientôt, il pourrait aussi…

Revu hier ce superbe film qu’est « l’homme sauvage » avec Grégory « Mec », ah! nom de D…! quelle classe dans la prestance…
Pas un plan à jeter, j’étais attentif pourtant…
Que du bon, de bout en bout,
le bonhomme a déjà 53 ans quand il tourne ce film avec Eva Marie Saint…
La silhouette qu’il se tape je ne vous dis que ça!
pas plus tard que dans l’après midi, je travaillais à ces images de mon cousin partant à la chasse avec son père… Grand ado dégingandé, beau de ses 15 ans, ne sachant si ce serait de la pintade ou de l’antilope qu’ils allaient tirer dans la brousse derrière la maison, il a ce petit air crâneur des mômes qui ont un vrai fusil en main… Les balles ont remplacé le bouchon…
Mâle assurance.
Tu peux pas savoir Mec!

Mon père n’était certainement pas Casavettes ni Keaton,
mais le temps a chargé, de scories, ces images
pépite du regard de ma mère qui se retourne au dernier moment,
avant la fin du film, avant les alluvions,
le « vous, qui passez sans me voir », ou encore  » tu me fais tourner la tête ».
Continuant d’emmagasiner, comme Buster Keaton, qui interdisait à ses cameramen de s’arrêter tant qu’il ne l’avait pas dit…
C’est ainsi qu’on voit Buster vraiment se noyer, ou vraiment se casser la nuque sur le rail, lorsque le chateau d’eau lui déverse des tonnes de flotte sur la tronche!
c’est pourquoi je le remercie, mon père, d’avoir attendu qu’Elle tourne la tête…
Avant les stories, avant les allusions, le côté « take a glance » très Anglo-Saxon en somme…
Il enseignait l’Anglais.