Archive for the 'Lubumbashi lambeaux' Category

Et puis, t’as vu la girafe?!…


Cette aimable et sympathique petite crapule nous demande quand est ce que les travaux commencent?
avec nos appareils photos, il a tout de suite détecté en nous de gros investisseurs Belges venant remettre en état la piscine municipale…
Nous faisons le repérage des lieux pour le chantier.
Il est presque déçu quand il apprend que nous sommes de simples touristes et que « sa piscine » il peut se la vider, des grenouilles, tout seul…
Je ne te dis pas la soupe aux lentilles!
demain je te montre…
Et puis d’abord je ne suis pas gros! enveloppé peut être, mais pas gros!
non mais!

Tshi-la-tshi-la-tshi-la-toâââ… (Mine de rien ça pose comme titre!)


C’est ici
La première fois que je l’ai vu,
c’était au « Palace »,
le sabir de Chaplin m’avais laissé pantois…
On pouvait donc aisément se faire comprendre
en racontant n’importe quoi, la preuve:
SE BELLA GIU SATORE
JE NOTRE SO CAFORE
JE NOTRE SI CAVORE
JE LA TU LA TI LA TWAH

LA SPINASH O LA BOUCHON
CIGARETTO PORTOBELLO
SI RAKISH SPAGHALETTO
TI LA TU LA TI LA TWAH

SENORA PILASINA
VOULEZ-VOUS LE TAXIMETER?
LE ZIONTA SU LA SEATA
TU LA TU LA TU LA WA

à présent, au « Palace », seuls les rats et les cafards
dansent et glissent sous les fauteuils
pendant la projection du porno du samedi soir.
On relève discrètement les pieds…
Mais reprenons tous en coeur
« Se bella giu satore… »
ne me remerciez pas.o)

Mon appareil photo était en sécurité avec elle…



Elle était tout en charme et en effacement
cette petite serveuse de l’ancien Léo II.
De ces images volées elle ne m’en a pas voulu
… Il m’attendait à la réception.
Je lui fis cadeau de ce billet bien inutile dans ma poche
et du baiser.

On peut rêver.


Visiblement Evelyne était fachée:
le pourquoi du comment, je ne sais pas.
A présent que j’avais une voiture
je pourrais même aller à Paris!…
Si j’voulais.

4, rue cerckel (suite).


Rebaptisée pompeusement « avenue du musée »,
ils n’ont pas du chercher bien loin,
vu qu’il est dans la rue, en face de la maison.
Avant d’entrer, je ne peux m’empêcher de repenser à cette photo,
prise peu de mois avant le glas du départ
qui nous emmènera dans un autre coin de l’Afrique,
la fournaise humide (sic) de Douala.

Là, entre la haie et la rue, nous étions ma soeur et moi,
avec ce nounours ramené d’un week end en Rhodésie,
quelques semaines plus tôt
Je ne sais pas encore si je vais pouvoir visiter la maison;
d’abord prendre langue avec les occupants actuels…
Leur expliquer.

Après la sage-femme de ce matin, plus rien ne peut résister…
Je crois en ces chances de dire bonjour à mon manguier.
J’entre.

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