Archive for the 'Lubumbashi lambeaux' Category

Wispra repensait à ce curieux client, habitué des lieux, qui venait de sortir…

Fouillant ses carnets
sortis de sa vieille serviette en cuir…
les feuilletant d’un doigt rageur
psalmodiant,
éructant,
crachant sa haine par moment,
puis buvant sa bière
à petites gorgées silencieuses,
goulues et gourmandes.
Reprenant ses métacarpiennes recherches
pérégrinations pianistiques sur papier sans musique…
Comptant,
recomptant
et pas content.

Le bonhomme était marié depuis vingt-cinq ans;
flic dans le centre-ville,
il parlait toujours de
« ma femme » par-ci,
« ma femme » par-là,
tant et si bien que
ses collègues l’avaient surnommé…
Peter.
(« Colombo » c’était trop facile, ndla)
L’était revenu
un soir
au domicile et…
Les fantômes du guéridon, de l’armoire bretonne, de l’armoire normande, le salon, la salle à manger, la demi-lune, le buffet…
Les fantômes l’attendaient.
Des taches floues aux murs
remplaçaient les tableaux…
Il n’y avait plus rien…
Elle n’avait rien laissé…
Exceptés quelques dossiers,
ses carnets et
deux ou trois livres…
Les déménageurs avaient fait vite.
Dix heures
il avait fallu.
Disparu.
Tout avait disparu…
Il ne restait plus rien…
Dix heures plus tard
de leur « petit nid d’amour »
Il était devenu comme fou…
Sur le champs.
Sans réfléchir.
Lui qui enquêtait à longueur de journée sur des affaires de moeurs,
de cambriolages, de drogue…
N’avait pas vu venir
C’est depuis qu’il comptait et recomptait sans cesse…
Contrarié.
Pas content quoi !

.
.
(copyright Yves Marchand et Romain Meffre)
.

Wispra débarrassa.

Les clameurs s’étaient tues.

Pareille à un tambour
mandala immobile
elle résonnait
au son de la pluie ;
la flaque
goutte
après
goutte
prenait
de
l’ampleur
et
diluait
la
craie
bleue
du
ciel
les
rouges
incarnats
le
jaune
safran
le
vert-wagon
et
pareil
au
lin
le
mauve.
Lundi, la marelle serait à refaire sur son palimpseste dilué.
.

.
un,
deux,
trois…
Quatre-cinq,
six…

« Jacuzzi » (Mimile Zoli).


(glâné chez Myriam El T. qui m’a fait connaître cette image:o).

Je ne sais pas ce qui lui a pris ce matin,
Elle a étrenné le jacuzzi au lever
il est vrai que ce thé était délicieux.

Melchior, Balthazar et…

Gérard… On les baptise comme cela
pour fiche la paix à Gaspard…
Au dispensaire on a de l’humour ou on en a pas.
D’ abord il y a cette induration
de la taille d’une soucoupe.
Sous la chaleur,
jour après jour,
tel un bubon
il s’installe et grossit
cependant qu’un autre pousse,
dix jours après suivit d’un troisième.
Le premier arrive a maturité avec ses têtes pâles turgescentes et molles
mature pour être percé par l’épingle passée par la flamme et l’alcool.
Parfois le scalpel ou les rayons sont nécessaires.
Tirer en s’écartant des bords du cratère,
reste le meilleur moyen de vider l’anthrax.
laisser sourdre la sérosité grasse et jaunâtre …
Là commencera la douleur…
Jusqu’au bourbillon
Là commencera la délivrance.
.

(Mission Lukafu).

Il fait Gbagbo… Il peut pleuvoir aussi (j’aurais dû faire chroniqueur au Canard Enchaîné, moi !)


.
En ce moment je sais que c’est très à la mode de parler du paquebot de Laurent… Mais un mien ami sur un grand forum… Je vous donne des indices:…
Mon premier désigne le visage
et mon deuxième se peut se porter sur mon premier…
Mon tout est un réseau social.
Donc Raymond, appelons-le comme ça…
(D’ailleurs c’est son vrai nom…)
M’a envoyé une ‘tite vidéo qui m’a été droit au coeur…
Vous vous souvenez certainement de l’été 2009
(Dieu ! que c’est déjà loin tout ça !)
J’avais fait un « pélerinage » sur les traces de mon enfance…
Avais revisité des lieux fréquentés plus de quarante ans auparavent…
Mais je vous embête,
vous connaissez l’histoire…
Vous aviez suivi ces aventures (avec beaucoup d’attention à l’époque dans :
« Ce berceau du savoir, ne méritait pas ça (part one). »
« Ce berceau du savoir, ne méritait pas ça (part two). » )
… A la réflexion je croyais cette histoire finie…
Hé bien non !
Voila t’y pas que Raymond me file ce lien pour un troisième épisode dont je vous livre la vidéo.
Ah ! Ben non…
(incrédule)
On me fait signe en régie que la vidéo est privée !
Bon !…
On va faire tout à la main
comme d’hab. !
bruits divers sous le capot,
jurons,
temps,
recherches,
fouilles-fouilles…
Ah ! voila !
(avec petit air satisfait)
– … Je me suis rabattu sur celle-ci



Vous allez rire, j’ai envie d’y croire.
.
(Merc(k)i à Raymond B. et à Damien R. pour les différents liens sur cet article).

« Page précédentePage suivante »