Archive for the 'Lubumbashi lambeaux' Category
Published by luc on novembre 10, 2009
under correspondance, E'ville fragments, lambeaux, Lubumbashi lambeaux, mouvement, photos, rapport au sol, vidéos
Chacun ses murs,
moi c’est ceux du temps des boules de Berlin
que ma mère faisait à la cuisine.
Depuis que l’oiseau s’est envolé de la cage,
il revient visiter sa cellule.
Après la pièce à provisions
(si importante en cas « d’évènements »)
la buanderie et la cuisine
on passe à la chambre:
quatre mètres cinquante sur trois mètres et demi;
pas mal pour une chambre de gamin.
Les fenêtres possèdent des barreaux
(toujours les « évènements » et les vols,
… En ’65 forgeron était un métier d’avenir là bas)
je les ai connues d’abord sans et puis avecque,
(après trois cambriolages en six mois)
Il y avait là un lit, une bibliothèque et une armoire…
Dans celle ci les vêtements au dessus,
et quelques jouets en dessous…
Des bédés aussi, très peu, ça me revient.
Je les avais à prêter chez les enfants des copains de bridge de mon père.
Spartiate.
Les devoirs c’était au salon: il corrigeait ses copies face à moi,
je n’avais d’autre choix que de me rentrer l’algèbre
… Parce que la « danse de cinq » n’était jamais bien loin.
Pédagogue à l’athénée, mais pas chez lui.
Tu parles que je l’aimais bien mon manguier!
Published by luc on novembre 7, 2009
under chevelure, correspondance, E'ville fragments, entre parenthèse (...etc.)., fragments, lambeaux, Lubumbashi lambeaux, photos, rapport au sol, végétaux
Tu ne crois tout de même pas qu’on va rentrer dans la maison
sans avoir fait un tour de la rue?
(la bicoque c’est la deuxième,
en partant de la gauche,
juste après les bâches).
J’ai reconstitué le puzzle patiemment,
les arbres ça prend un temps fou!
et j’ai pas fini.
Published by luc on novembre 6, 2009
under correspondance, E'ville fragments, entre parenthèse (...etc.)., lambeaux, Lubumbashi lambeaux, rapport au sol, sons, vidéos
Vais-je oser entrer?
la maison est en pleine transformation:
après palabre avec deux ouvriers que j’entourloupe avec mes pauvres preuves,
j’entre.
trois acquéreurs potentiels se sont disputés le bout de gras
celui qui a (r)emporté le morceau a le privilège de construire, en clôture, de hauts murs hérissés de tessons, il achèvera l’effet chateau-fort par un portail en fer cadenassé « abus »
excluant par la même occasion toute visite future et importune.
J’ai (vraiment) beaucoup de chance de pouvoir visiter ma boule à neige.
Ici, nous sommes à l’arrière,
la porte donnant dans l’ancienne buanderie
et à droite,
la petite fenêtre,
c’est « ma » chambre.
Je vous le fais façon western spaghetti pour le suspense.
* * *
J’oubliais (rien à voir avec ce que je viens de raconter) allez visiter dans les liens Anna de Sandre, Frédérique Martin, Lephauste et les autres qui font des échanges, tous les premiers vendredi du mois, dans le cadre des « vases communiquants ».
Commencez par là, tout y est expliqué.
Published by luc on novembre 5, 2009
under cinéma, correspondance, entre parenthèse (...etc.)., Lubumbashi lambeaux, rapport au sol, sons, végétaux, vidéos
C’est pas pour dire et me vanter,
dans la jungle (terrible jungle: air connu)
j’ai du mater de grands fauves.
« Page précédente — Page suivante »