Archive for the 'sons' Category

Rocking brasserie.

Comme quoi…
Les Deschiens s’en sont certainement inspirés ;
à petite dose,
je les trouve terriblement humains.
(et celui-ci plus particulièrement).
J’aime le côté
vieux couple
un peu inquiet
qui ne se parle pas
et se chamaille
en silence…
En se faisant des petites niches
Doucement.
Il y a du burlesque
là dedans.
Du Keaton aussi.
Tati aurait certainement fait
quelque chose d’approchant
avec son âme de mime.
Laisssez-vous aller.

.

J’attends de pied ferme les défenseurs des « nanimos »…
Je crois que le débat n’est pas là.

Sous l’eau…

Dieu n’a pas fait d’aliments bleus. Il a voulu réserver l’azur pour le firmament et les yeux de certaines femmes.
C’est en lisant cette citation(*) d’Alphonse Allais que sa journée commença.
Wispra referma le livre.
Dans cet appartement fraîchement investi elle vaqua à ses petites affaires.
Il était tard.
.

.
L’humeur apnéique et vagabonde
… Elle se fit couler un bain,
repensant à cette soirée
peu ordinaire de la veille…
Octave était inconsistant,
pas autant que Gontran
toutefois
mais bien moins que Thierry…
Indéniable !
En lousdé
elles s’étaient regardées
Brigitte et elle,
avaient pris congé
des trois tristes sires.
et douze euros plus tard
paille sirotante,
Camel en évidence,
elles étaient à l’autre bout de la ville
autour d’un mojito bien mérité…
A cette heure
l’Archiduc était bourré
Arno aussi…
Il venait de rentrer
et s’empara du piano
pour brailler sa mère.
Midinettes et musiciens
formaient l’aréopage
Délicieux !
Elles reprirent du breuvage au citron…
La soirée prenait tournure.
(silence)
Je saurai me montrer discret,
le reste ne nous regarde pas.
.
(*) Il se trouve que c’est, aussi, ma citation préférée de ce vieil Alphonse et je suis bien désolé de céder à une facilité rédactionnelle mais, décemment, je ne pouvais pas commencer par celle-ci : Une jolie femme sotte bien habillée, c’est une belle bouteille vide parée d’une superbe étiquette.
Ne comptez pas sur moi pour un jour faire un billet là-dessus.

Il faut y penser… Aujourd’hui plan langue.

… Je veux parler des grandes vacances.
.

(copyright FB).
.
En effet
la plupart d’entre nous
partirons sur les routes
vers des destinations
lointaines et inconnues
où jamais il ne pleut
et où le ciel est toujours bleu (air connu).
Afin de pallier aux éventuels problèmes de communication
avec l’autochtone,
« le blog à luc » himself
(ça veut dire « lui-même » en anglais)
a décidé de mettre les petits plats dans les grands
et de s’attaquer à l’apprentissage de la langue…
Il reste trois mois avant que vous ne parcouriez
les routes de ces pays ensoleillés et chauds,
accueillants et pleins d’huile d’olive…
Imaginons l’Italie,
voulez-vous ?…
Je vois que ça vous botte ?
Commençons, donc, par l’italien…
Je ne suis pas contrariant.
De la Lombardie aux Pouilles
en passant par Rome ou par Naples
il est évident qu’en dehors des mains
le baragouin local
pour trouver la plus accorte des auberge locale
avec ses plats savoureux
(ses pâtes al dente
son osso bucco fondant
et j’en oublie)
le baragouin local
disai-je
vous sera du plus grand secours.
Pour ce faire
j’ai fait venir
de son charmant pays
Domenico,
un très vieil ami
qui parle Italien
comme un Italien
Et, tu verras,
tu le comprendras
comme s’il chantait en français.
Il siffle aussi en Italien…
Mais tu le comprends aussi.
Merveilleux Domenico !

.

.

Demain nous nous mettrons au Thaï ou Siamois
(nom local ภาษาไทย [phaː˧.saː˩˦.tʰɑj˧])…
C’est facile aussi, paraît-il.

Les clameurs s’étaient tues.

Pareille à un tambour
mandala immobile
elle résonnait
au son de la pluie ;
la flaque
goutte
après
goutte
prenait
de
l’ampleur
et
diluait
la
craie
bleue
du
ciel
les
rouges
incarnats
le
jaune
safran
le
vert-wagon
et
pareil
au
lin
le
mauve.
Lundi, la marelle serait à refaire sur son palimpseste dilué.
.

.
un,
deux,
trois…
Quatre-cinq,
six…

B , u ,r ,d , a… Un tissu de mensonges.


Point de feston, de piqûre, de surjet, matelassier…
Point de doute, c’était codé j’vous dis !
… A l’époque je ne me suis douté de rien.
Personne du reste !
je la voyais suivre de sa roulette les contours,
retracer et décalquer à la craie bleue, ronde et plate
les lignes sur le tissu,
découper les forme dans ce papier transparent et si fin
que l’on aurait dit du cristal au son métallique et cassant
je le briguais secrètement
épinglé au tissu, redécoupé puis rangé, la copie finie allait dans une chemise
avec la mention « robe du soir » ou « chemise Henri ».
Puis venait le faufilage avant le passage obligé entre l’aiguille et
la canette.
Les dératés de la Bernina et de sa courroie ,
ce vrombissement de méchante humeur,
surplace buté de « nonoss à son Médor »
grignant le tissu, niquant le surfilage
… Souvent à bout d’arguments et de fil la canette s’était tue,
… Il fallait la réapprovisionner.
la redémarrer en débloquant la roue à la main
le pied de biche, alors, avalait, tranquille, ses métrages
tantôt en zigzag, tantôt droit,
ou encore au point intermittent dans les côtes…
Allant son chemin sur des paysage de cotons, de soies ou de lins,
imprimés ou pas… Aux motifs de pays lointains,
de fleurs exotiques ou de carreaux sévères
explorant de nouveaux horizons chaque jour
le pied bichait !…
Du velour je te dis !
En réalité, tout cela était codé !
oui parfaitement vous avez bien lu : codé.
Vous vous souvenez certainement de cet article où je divulguais que ma mère était un agent secret.
Je viens d’en avoir la preuve pas plus tard qu’hier…
Mettant la main sur des documents ultra confidentiels et de la plus haute importance
(que je vais m’empresser de détruire pour ma sécurité et celle de mes proches )
il y est, en effet, question de pistes d’envol, numérotées, recensées
d’aéroports clandestins : son employeur ?
A treize ans approchée par les russes,
elle est formée en « usine de confection »
et elle les abandonne pour travailler en solo dans un laboratoire.
Puis « Burda »… (Des Allemands qui payaient mieux, sans doute, l’enrôlent,
retenant en otages la famille en Belgique
(nous ne l’avons su que plus tard )
nous étions alors en pleine guerre froide,
le mur venait d’être construit.
Ils faisaient passer leurs messages via d’innocentes revues de mode
où de belles aryennes aux sourires smarts
posaient dans des ensembles classiques
avec des dents à la blancheur éclatante
… Premiers émois prépubères, mais je m’égare.
Les avions et leurs cargaisons décollaient et atterrissaient,
à l’époque, pas loin de la plaine du Luano… A deux pas d’Elisabethville.
Une vieille boussole, qu’elle gardait en souvenir acheva aussi, de me convaincre que même la Chine l’avait approchée un temps…
Dans le carton à couture découvert sous l’escalier dans les lattes du plancher
de curieuses petites figurines, qui servaient sans doute aux signaux morses lors des atterrissages, étaient encore, là, rangées…
Un vieux film 8 millimètres dont je livre le contenu (sous le sceau du secret ) atteste de l’existence de ces pistes.
Quelle couverture son fameux « patron Burda » !
« B ,u ,r ,d ,a « 
bu R. D. A.
… Les communistes,
une doublure, oui!…
C’était vraiment quelqu’un ma mère !

Ampoules et hélicoptère. from luc lamy on Vimeo.

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(Piqûre de rappel, paru précédemment chez Anna de Sandre dans le cadre des vases com.).

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