Archive for the 'fragments' Category

« … Et puis quelques Chinois en guise de cousins. »



Après l’ouverture des marchés on les avait vu débarquer,
petit à petit, avec peu de « na-na-des-manières » quant à l’habitat,
s’installant entre quatre murs et deux tôles avec leur petite famille en faisant leurs petits business sans demander son reste à personne.
Entre eux, les expat’ sortaient des blagues douteuses du style « j’nem pas çà », ou « … Vont marcher à la baguette! » et encore « où y a de la Yen , y a pas d’plaisir »…
(Vieux fonds racistes fleurant son « Buck Danny » des années ’50, avec « ces sales faces de citron », etc. Chères à Charlier et Hubinon via les « Jerry Tumbler et Sonny Tuckson réunis ».)
Ma mère, qui n’était pas douée pour les langues, avait le chic pour intégrer la culture du « presque soleil levant » avec force gestes…
Et sabir de swahili (?… Comprenne qui pourra!); toujours est-il que notre nouvelle voisine avait craché le morceau et les recette avec.
La tolérance et le métissage passait par la cuisine.
Et, après tout, on avait appris à en faire… Des nems.
C’était bon!…
Les mômes étaient à croquer.
nota bene: j’en avais déjà parlé ici

« C’est foulard » (Isadora Duncan).



à l’encan d’Isadora, je tente quelques images
avec un papillon de nuit
rencontré dans un bar louche la veille.
Je lui montre Loïe Fuller et,
en négatif,
voila l’imago qui lui vole la vedette.

Au risque de me répéter…


En ’53 ma mère et sa soeur devisaient au bord de la piscine de Lubudi cependant que les marmousets en faisaient de belles à côté.
Combien de mères ne savent pas ce que leurs gosses peuvent vivre en dehors des passages cloutés…
Vu ce film à l’Arenberg l’autre soir, en compagnie de deux charmantes personnes,
à l’écran total… a>
Quelle belle découverte!…
Le film, pas les amies!…
Elles, je savais déjà.


Renseignements pris sur la toile,
le film existe en DVD,
si vous connaissez quelqu’un qui le possède,
volez-le lui.

Quand le coq, tôt, s’emmêle… (Suite si mineure).


… Avec la végétation qui avale nos deux héros, les questions restent entières sur le pourquoi du comment du rôle du père de Laura dans tout ceci.
Nos « z’amis » parviendront-ils à déjouer les plans (machiavéliques) du nain dansant, et à faire parler la « femme à la bûche » qui en sait plus qu’elle ne veut en dire sur Bob.
Est-ce que Teresa Banks, tuée par Leland sous l’influence de Bob, sera vengée?
Enfin qu’allait faire la sulfureuse Sherilyn (alias Audrey Horne) dans cette chambre du bordel au fond de la forêt?
… Et surtout que voulait dire cette phrase énigmatique de l’agent Dale, adressée à sa secrétaire (qu’on ne voit jamais): « Diane ce café est délicieux ».
Lynch ne renierait pas.

Dimanche c’était groseille chez les Le Quesnoy.



De retour de Kinshasa au matin,
pensez la chance de cueillir,
l’après midi même,
ces petites billes acides au fond du jardin.
* * *
— Pensez à ceux qui n’ont rien à manger…
— Comme ils ont de la chance !

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