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Ouan’ss eupone heu taïme… (Suite):Kikwit.


(crédit photo: site d’Idiofa)
@à Tous et à toutes: la photo, du billet précédent est faite à Kikwit, (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kikwit), vous savez, ce bled où le virus ebola s’est déclaré il y a quelques annnées… Le décor est planté.
Je suis à gauche (déjà? diront certains… Ce qui ne veut pas dire nécessairement que celui de droite soit de droite, loin de là…),
dubitatif comme vous le voyez, je suis comme à la limite du cadre rechignant à me mettre à l’image.
« On » me donne cette photo 30 ans plus tard, je n’en connaissais pas l’existence lorsque je rentre en sa possession…
Mais j’en dis déjà trop…
Je ne vais pas torpiller l’histoire, vous comprenez, donc chaque chose en son temps, je vais me préparer un thé et je reviens, promis!… Et comme on dit dans toutes les bonnes bd (… à suivre).
Je trouve ce suspens insupportable, mais je vois que vous êtes attentifs, c’est bien!

Cats and dogs, variations en écoutant Camille.


Petite variation autour des quatre éléments en pensant à ceci
Pourquoi chiens et chats?
bicoze et passke!

aïe cou!




Haiku ou ikebana il faut parfois choisir.

(toute ressemblance…)


« C’est toudi l’petit qu’on spotche »
(ou première leçon de Wallon)
Comme quoi on a jamais la paix!
(ou l’envahissement de la vie des petits par les grands…)
Moralité: il n’est jamais trottoir pour bien faire…

J’adore ces coq-à-l’ânes, hier c’était culture, aujourd’hui c’est confiture… C’est Bonnard!
et pour ceux que ça intéresserait, je pense à madame de K., évidemment…
dicos!
… Et une fable traduite

Comme une soeur tête coupée, tête coupée…


Tout à la joie d’avoir une petite machine à prêter (merci Bernard!) pour convertir des images qui dorment depuis des années dans cet analogique désormais désuet, zéro ou un, nous n’avons plus le choix qu’entre deux chiffres, choisir c’est renoncer… 40 à 60 heures de vidéos, filmées amoureusement, images pêchées au gré des voyages, machines non remplacées… Tête du vendeur qui vous regarde avec pitié.
Je préférais ma surface sensible d’antan à ces irrémédiables « rien ou un » de maintenant…
Oui mais « rien » et « zéro », ce n’est pas pareil, vont me dire les spécialistes (madame de K. en tête)… Je sais, c’est une façon de s’exprimer, moi c’est « rien ou un ».
Mémoires en train de s’effacer déjà,
vite! archiver (toujours archiver), le papier des livres bien que jaunissant et se désagrégeant reste, les reliures défraîchies alignées au mur me délivrent toujours leurs (bons) mots tandis que nous ne sommes jamais à l’abri du fichier que cette foutue machine ne « sait » plus lire ou ne « veut » plus lire…
J’imagine avec effroi, à l’ouverture, l’effacement de pages entières de Beckett au « Minuit », lui qui mettait déjà si peu de mots…
Sam? qu’en dirais-tu?…
« Silence. »
Peut être…
Donc grâce au « miracle du « love-one », j’ai retrouvé ce petit moment de bonheur,
dans mes bobines, entre parenthèse même le mot  » cassette » (K.7) m’est insupportable,
donc ce petit moment, au fond d’un bled au Portugal, en ’91,
sourires d’enfants,
le joli visage que cette gamine avait!
« … Comme une soeur tête coupée, elle ressemblait à sa poupée… »
indifférente aux adultes, ses cadets en avaient de la chance d’avoir une grande soeur comme celle là;
analogie de simplicité de jeux,
numériquement vôtre…

G. Brassens, paroles de « Comme une soeur… »
Je n’ai pas trouvé Georges en image
… Pour l’air, c’est pas encore trop mal.
sinon l’original est
ici

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