Archive for the 'fragments' Category

Recette… Encore les rats!


Prenez une ‘tite dictature,
ajoutez une inflation galopante,
un zeste de corruption,
faire revenir à feu doux
vérifier l’assaisonnement de la disette
rectifiez!
servir ou asservir un pays
Choléra au Zimbabwé,
tout le monde s’en fout visiblement!
Ce pote médecin, tout content d’aller au charbon, demain, organiser sur place les secours, apprendre à veiller sur l’hygiène…
Goutte d’eau dans un océan de vase…
Pauvre Afrique!
Mugabé, retourne dans le ventre de ta mère!

Antoine de fond, fin de bobine dans la caméra.


Bloqués par le couvre-feu, dans cet hôtel,
nous attendions les nouvelles à la radio.
Chacun sa façon de conjurer le sort.
je volais ces quelques instants de vie,
avec les derniers mètres de la bobine.
« Antoine! » elle n’avait que ce mot à la bouche!
leur voyage de noce tombait à l’eau.
« Fais-lui un mouton, à ton Antoine,
dans la boîte de la robe, tu l’y mettras. »
Que nous réservait demain?

Page après page…


Hier je me suis refait un petit délire autour de ce livre-objet
fait de partition d’orgue de barbarie…
Parti Sion ou
morgue de barbares?
à Sion, en tout cas (dans le Valais),
en pâle estime face aux évènements,
c’est à marquer d’une croix rouge.

« music for a found harmonium » Penguin cafe orchestra

Je ne m’en lasse pas.


à la demande générale de personne, petit plaisir doux amer.
« Si tu t’en irais,
Si tu m’laisserais seul au monde,
Des fois qu’t’aurais eu connu
Quelqu’un qu’t’aimerais encore mieux…

Si tu t’en irais,
Si tu serais plus ma blonde,
Si des fois tu m’aimerais plus
ah! qu’est ce que j’serais malheureux…

Car depuis le jour
Où tu m’as dit que
Tu m’aimais moi je
Suis fou de toi…

Et si des fois tu
M’aimerais plus autant
Y’aurais quequ’chose d’u-
sé au fond d’ moi.

Si tu t’en irais
Si t’abandonnerais ma vie
Si tu voudrais t’en aller
Dans les bras d’un autre coeur

Si tu t’en irais
Laissant nos âmes désunies
Si tu tenterais d’m’oublier
Je n’f’rais que verser des pleurs

Car depuis l’instant
De l’heure où nous fûmes
Amoureux moi j’hum-
ecte mes yeux

De joie mes larmes
Loin des alarmes
Coulant d’un charme
voluptueux

Je crois bien que j’mourirais
Si, un jour,
Tu t’en irais… »

Jean Yanne « si tu t’en irais »
Pour ceux qui ne connaissent pas l’air à défaut de grive ou de merle on se contente du contraire!
clic!

Une Tortue était, à la tête légère,…


Je me la suis remise en bouche pas plus tard qu’hier soir… Ce que ça fait du bien, Jean.
… Mais , foin de babillages inutiles, aurait-il dit, pour la suite clic!
ici ami(e) lecteur(trice).

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