Archive for the 'lambeaux' Category
Published by luc on mai 31, 2011
under animatin gif, correspondance, E'ville fragments, entre parenthèse (...etc.)., hotels, lambeaux, mouvement, rapport au sol

A l’arrière
sous le manteau blotti
lève les yeux
comprend pas
… Le plafond a changé.
Entend ses parents parler
soirée que avec des grands.

Se rendort…
Voudrait son lit,
sa chambre,
son doudou.
…
Sous le drap blotti
lève les yeux
comprend pas
… Le plafond a changé.
Entend encore que des grands.
Voudrait ses parents
ne parlent plus.
.

.
Se rendort…
Voudrait son lit,
sa chambre,
son doudou.
Published by luc on mai 26, 2011
under Cameroun, collage, correspondance, entre parenthèse (...etc.)., lambeaux, photos, rapport au sol
Sous prétexte de résistance,
camps de concentration
et tortures,
il ne supportait pas
l’idée d’anesthésier
ses clients…
Surtout les Belges !
Ceux-là,
il ne les aimait pas.
Marié à une Miss Cameroun…
Non mais,
je vois que,
personne n’écoute.
Pfff !
.

(Detroit).
Published by luc on mai 16, 2011
under collage, correspondance, entre parenthèse (...etc.)., lambeaux, moisi
Comme un hamster,
la boule logée dans la joue,
il observait dans leurs pupilles
ou plutôt
devinait
la télévision
à laquelle il tournait le dos
en bout de table…
Puni.
.
Il n’avait plus faim.
Vraiment.
.
Le gratin englouti depuis longtemps déjà
le seul truc de bon n’était plus qu’un souvenir
Amertume,
texture
et couleur
mélangées aux reflets mordorés de ce quelconque jambon pâle…
Les endives tapies dans la purée,
il n’y arriverait jamais.
.
A présent il n’avait plus qu’une envie :
recracher cette infâme bouillie
de salive enrobée
de sucs sûrs
et de jus amers
qui se délitaient dans sa bouche.
Vomir !
.
Avale !
Mange !
Joue pas Ta comédie !
.
Et cette assiette
à moitié pleine
le fixant de tous ses petit yeux gras !
.
.
.

Published by luc on mai 11, 2011
under aquarelle, bain, collage, E'ville fragments, lambeaux, lavis, mouvement, photos, sous l'eau, technique mixte, thinner, végétaux

(D’une vieille diapositive retravaillée à l’écoline et à l’eau de javel).
.
Elle avait des grâces d’ange,
l’eau.
J’entendais le cum dederit.
Published by luc on mai 6, 2011
under E'ville fragments, hotels, lambeaux, les carnets, punaises et époxy, rapport au sol
Un carnage !
Les corps comme chevillés les uns aux autres
enchevêtrés en une dernière embrassade
mortelle
le tout
mélangé aux chevaux
présentaient tous les signes de ce qui avait été
et ne serait plus.
La masse informe autour du canon ne laissait rien présager de bon…
Magma informe polychrome et apocalyptique…
L’horreur se lisait encore sur les visages…
Sudistes,
Nordistes,
Indiens,
simples cowboys
et chevaux…
De tout cela il ne restait rien.
après toutes ces guerres,
trois,
les grands disaient
et puis l’indépendance
et plusieurs cambriolages,
ils en avaient toujours réchappé
comme par miracle.
Mais là,
là,
rien !
Il ne restait plus rien
que ce petit tas
en boule
encore chaude,
fumante
sentant le plastique brûlé.
…. Grand-père me dit :
– Mais je ne savais pas qu’ils étaient rangés là
tous tes soldats et tes coboïs (sic)
…Il faisait froid ce matin
et j’ai remis du coke dans le poëlle.
Vulcain,
mon forgeron de grand-père,
avait fondu mon précieux bagage
dans son fourneau, à tiroirs, en fonte
pour se chauffer son café du matin.
Je devrais me contenter désormais
de douilles de cuivres
trouvées dans les jardins,
au petit bonheur.
Plus tard,
une boîte de punaises,
trouvée aux puces (jeu de mot ?)
me rappela cet épisode.
.



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