Archive for the 'moisi' Category
Ouan’ss eupone heu taïme… (Suite):Kikwit.
(crédit photo: site d’Idiofa)
@à Tous et à toutes: la photo, du billet précédent est faite à Kikwit, (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kikwit), vous savez, ce bled où le virus ebola s’est déclaré il y a quelques annnées… Le décor est planté.
Je suis à gauche (déjà? diront certains… Ce qui ne veut pas dire nécessairement que celui de droite soit de droite, loin de là…),
dubitatif comme vous le voyez, je suis comme à la limite du cadre rechignant à me mettre à l’image.
« On » me donne cette photo 30 ans plus tard, je n’en connaissais pas l’existence lorsque je rentre en sa possession…
Mais j’en dis déjà trop…
Je ne vais pas torpiller l’histoire, vous comprenez, donc chaque chose en son temps, je vais me préparer un thé et je reviens, promis!… Et comme on dit dans toutes les bonnes bd (… à suivre).
Je trouve ce suspens insupportable, mais je vois que vous êtes attentifs, c’est bien!
Clic-clac-kodak-capitaine-kapok.
Il faudrait attendre trois à quatre semaines pour voir ce film surexposé par endroits et un peu hésitant à l’image des premiers pas de ce bambin.
Au bout de trois semaines, la clé mêlée à celles de la Dauphine et de la maison, unique trousseau de la famillle, sésame de l’image, l’attente à son comble, ouverture de la boîte 262 à la poste…
Attendre ce soir, qu’il fasse noir pour projeter ces trois minutes d’éternité, images saccadées aux couleurs par moment passées, magnifiées par le miracle des bains de couleur, des verts saturés de la canopée aux rouges soutenus de la latérite, ces personnages étêtés et Pompon courant partout, cherchant son os…
Poum! tombé! renversé par le chien passé en trombe, l’os dans le colimateur…
Crise de larmes bien sûr!…
Trempe à Pompon.
Peut être se faire des dias dans la foulée, qui seraient arrivées en même temps…
Tant que l’écran était monté
Ou se refaire un autre film?…
Se refaire un autre film.
Pleine lune au bout du doigt.
Sur mon plancher le bol me jouait des tours,
la pleine lune dans l’après-midi.
Et s’il n’y avait pas que du Lapsang souchong dans ce thé? me dis-je.
Elle me tendait son petit visage lunaire et sa peau, qui n’avait pourtant pas la couleur du breuvage, ressemblait étrangement à cette faîence aux grains de beauté épars.