Archive for the 'thinner' Category

sur les pas d’Anna K.


M’ennuyais, hier soir…
« Qu’est ce que je veux faire?
ch’ais pas quoi faire!
ta ligne de hanche
ma ligne de chance »
Vous l’avez compris,
me suis refais « Pierrot le fou »,
pas une ride ce film là!
Bebel en faux Michel Simon
Anna en Anna
Sa voix
la guerre du Vietnam à la main
la gueule bleue de l’autre derrière sa dynamite
coincer la bulle dans la chambre
se faire prendre en otage
danser aussi

M’ennuyais pu
sous le soleil e x a c t e m e n t !
Ah Anna!(neige!)


Le charme de JLG
envoyé par seryeuse

Le petit jardin, suite si mineure.


Après un cri dans la nuit la clameur s’était apaisée…
Les chants avaient repris leurs polyphonies
La cueillette du miel pouvait reprendre.

http://www.kirikino.biz/article-16180875.html
&
http://www.lamediatheque.be/dec/pays_regions_peuples_villes/africalia/afrique_centrale/le_chant_des_pygmees.php

C’était un petit jardin…


C’était un petit jardin (attention Loïs, piège!)
C’était un petit jardin, donc,
où il ne manquait de rien:
Goyaves, papayes, mangues… Il fallait un boulier pour les compter;
le petit bruit clair, des billes de bois, faisait pouffer ma soeur.
Bien sûr après la crise, plus question d’additionner des goyaves et des papayes,
heu! pardon, des pommes et des poires,
nous comptâmes sur nos doigts.

La noyée.


C’est fou ce qu’on est influencé par des réminiscences.
On oubliera d’autres interprétations…
Et je laisse la parole à Serge.

« Tu t’en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t’éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.

De temps en temps, tu t’enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m’attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.

Tu n’es plus qu’une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l’eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s’arrête
Et l’océan de l’oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit. »

Pour l’original, magnéto Serge, doc. INA.

L’automne.


ça tombait bien, l’automne était là, il était temps de quitter ce pays si froid.

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