Archive for the 'hotels' Category

Il faut y penser… Aujourd’hui plan langue.

… Je veux parler des grandes vacances.
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(copyright FB).
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En effet
la plupart d’entre nous
partirons sur les routes
vers des destinations
lointaines et inconnues
où jamais il ne pleut
et où le ciel est toujours bleu (air connu).
Afin de pallier aux éventuels problèmes de communication
avec l’autochtone,
« le blog à luc » himself
(ça veut dire « lui-même » en anglais)
a décidé de mettre les petits plats dans les grands
et de s’attaquer à l’apprentissage de la langue…
Il reste trois mois avant que vous ne parcouriez
les routes de ces pays ensoleillés et chauds,
accueillants et pleins d’huile d’olive…
Imaginons l’Italie,
voulez-vous ?…
Je vois que ça vous botte ?
Commençons, donc, par l’italien…
Je ne suis pas contrariant.
De la Lombardie aux Pouilles
en passant par Rome ou par Naples
il est évident qu’en dehors des mains
le baragouin local
pour trouver la plus accorte des auberge locale
avec ses plats savoureux
(ses pâtes al dente
son osso bucco fondant
et j’en oublie)
le baragouin local
disai-je
vous sera du plus grand secours.
Pour ce faire
j’ai fait venir
de son charmant pays
Domenico,
un très vieil ami
qui parle Italien
comme un Italien
Et, tu verras,
tu le comprendras
comme s’il chantait en français.
Il siffle aussi en Italien…
Mais tu le comprends aussi.
Merveilleux Domenico !

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Demain nous nous mettrons au Thaï ou Siamois
(nom local ภาษาไทย [phaː˧.saː˩˦.tʰɑj˧])…
C’est facile aussi, paraît-il.

Le surlendemain…

Il s’installa comme un pacha
devant le film du même nom
et se mît en devoir d’explorer ses fosses nasales distraitement
quand le téléphone sonna,
il décrocha,
mettant fin à ses recherches troglodytes.
– …’llo ?
– Ce qui m’inquiète c’est l’énergie que tu mets à m’inventer des histoires…
(‘core cet emmerdeur, se dit-il, reconnaissant la voix…)
L’autre continuait…
– A fuir la réalité…
Le corps a été repêché par la fluviale,
ce matin…
Tu peux m’expliquer pourquoi ce type n’est pas dans le béton ?
Je t’avais dit pourtant !


A ce stade, les éléments étaient en place,
Wispra débarrassait la table d’à côté,
il commanda un café
– ça a marché votre vernissage avant-hier soir ?
– Pas méconte, oui… De bons échos et peut être un article.
– Vous avez eu du monde ?
– Pas mal oui…
Elle en avait marre de cette vie de serveuse et des pourliches dérisoires.
– Vous écrivez ?
– Oui, enfin j’essaye… C’est pas mon vrai métier…
– c’est comme moi.
Il se replongea sur son clavier.
Elle alla mettre la pression dans la machine


Cette nuit lui revenait…
Il n’aurait pas dû sous-traiter avec le polak…
Lança l’enregistrement du film…
L’autre allait lui tenir la grappe,
il le sentait,
le menacer sans doute…

Deux êtres merveilleux… Ou Cerise t’aime.

Ils étaient choux tous les deux,
c’était merveilleux !
Elle,
dans sa robe mousseline,
en était baba
lui
Bavarois
de vraies crèmes !
Ils dansèrent le merengué toute la nuit et quoique,
par un zeste déplacé il la troussa,
point de lardons ils n’eurent.
Ses bouquets garnis lui faisaient crépiter le millefeuille
– On est sur des saveurs sucrées-salées lui dit-il…
En un éclair, ch’uis chocolat de toi ! Ouvrons une pâtisserie !
– Oh oui ! ce magasin, ce sera Lenôtre Gaston, lui dit-elle,
arsouille !… Juste pour le jeu de mot !…
Couronnes d’ananas,
profiterolles,
bombes glacées,
cornets à la crème,
craquelins et cramiques,
tartes au sucre,
étaient leur quotidien.
La boutique tournait,
de la brioche il prenait,
elle s’empâtait aussi.
(Il faut le dire).
Un jour il s’amouracha d’une salamandre et la ganache retomba entre eux.
Le temps de décanter et de se dégorger le poireau ailleurs,
il partit à l’anglaise.
Cet oiseau sans tête dit à Charlotte de ne pas en faire un flan
qu’il reviendrait, que… Que… Mais souvent les hommes !
Elle,
dans la panade comme une quiche,
décantait pour clarifier.
Un zeste,
un seul,
aurait suffit à faire frémir à nouveau son petit cul de poule pourtant.
Elle mourut à l’étouffée sans nouvelles du misérable.
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(Piqué chez Myriam El T. via facebook).

J’ai faim moi… Pas vous ?

ça c’est une autre histoire.

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Les enfants ne sont pas encore couchés
et c’est bien dommage !
Je ne peux pas développer…

Le Barbecue Argentin.


(crédit photo : flickr)
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Ce week-end, je pars faire deux ou trois petits essais avec mon nouvel engin…
Je m’arrêterai certainement pour un petit barbecue entre amis à « Bouenoss A’êresss »
invité, que je suis, par des Argentins…
D’abord il faut que je mange, car, il faut que vous raconte…
Ils ont vraiment une drôle de façon de faire le barbecue là-bas.
D’abord tu viens pour la demi de onze heure croyant benoîtement que si on mange vers treize heures tu ne dois pas prendre de petit-déjeuner… Donc l’apéro se passe, les chips se grignotent, on se ressert… Il y a quelques cacahuètes qui font les frais de la conversation à bâton rompu… L’estomac se creuse, la tête commence à tourner… Cela fait longtemps que le guacamole n’est plus qu’un souvenir verdâtre au fond du bol… Et on se rapproche insensiblement du lieu de cuisson.
Quelle cuisson ?…
Rien n’est fait.
Tout commence.
On s’enquiert de quelques parpaings et d’une vieille grille un peu bancale pour accueillir la barbaque qui repose.
En fait, çà, c’est que tu crois… Il faut savoir qu’en Argentine, le barbecue est un secret qui se refile de père en fils… Il faut d’abord planter une forêt, laisser pousser les arbres, couper les plus belles branches puis les faire brûler à petit feu pour en faire du charbon…
Le boeuf ?
Pareil !…
Tu prends un bon reproducteur, tu lui présente une vache…
Ils font leur affaire et le veau pousse…
A maturité tu choisis un bon morceau dans la bête,
tuée préalablement (parce que ça fait mal sinon) et… Merttt’ !
J’ai oublié l’huile…
Tu prends un bel olivier, les meilleurs fruits tu cueilleras…
Enfin je ne vais pas vous faire le coup de la cueillette des olives en Haute-Provence…
Pour bouter le feu de simples allumettes suffisent.
(Si tu n’en a pas, malheur !… Il faut repartir dans le forêt, de tout à l’heure et passer par la mine de souffre pas loin, etc.)
Voila, il est seize heures trente environ, le vin continue de remplir ton verre, les canettes s’entassent dans un coin du jardin, les chips… Quelles chips ?… Il n’y en a plus depuis trois heures, voyons !… Donc plus que légèrement gris tu commence parler à l’arbre du fond, appuyé d’une main au tronc, tout seul, pendant que tu lui pisses sur les racines, …
Digne.
Le temps se rallonge, la conversation des amis s’estompe au loin dans un bizarre baragouin…
Le chant des baleines se mêle, on ne sait trop comment au brouhaha général…
Puis tu reviens vers les parpaings et le feu sous la grille…
Tu couves du regard ce qui pourrait te nourrir…
D’ici deux ou trois heures.
Bref, vers vingt heures, tout le monde est « ami » ou « copaing »…
Et à pleines mains la salade passe direct du plat à la bouche sans passer par l’assiette,
la barbaque est dépecée directement sur l’os de la bête…
T’embrasses bêtement ta voisine alors que c’est un homme, tu fais les yeux doux au chien qui lorgne ton T-bone…
Et… Non, mais c’était super-sympa !…
La prochaine fois je prendrai un petit déjeuner…

C’est pas tout ça, faut que j’y aille,
ils doivent m’attendre pour…
Planter la forêt.
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(Pour Guadalupe, Joaquim, Facundo and c°, amicalement.)

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