Archive for the 'mouvement' Category

Respiration.



Que du beau linge ce week end
… Et aujourd’hui, comme un lundi.
« What else ? » dirait Georges.

L’entomologiste.

Il a décidé de ne pas vous aimer, dites-vous.
Je ne m’inquiète pas pour vous, mademoiselle l’infernale, car chez les gens qui ont pour religion la Musique et l’Amour, les fêlures du coeur, saignantes et palpitantes, se vitrifient et deviennent des bijoux brillants.

Et moi, pauvre écrivain, je cherche un écrin à ce bijou : un texte dans lequel coucher ce chagrin d’amour sur un nid de coton.
Moi, le poète, je collectionne les sentiments et les mets dans des vitrines pour les exposer à la vue de tous. J’épingle les émotions et aligne les boîtes en les classant par espèce et par taille, comme les vertèbres d’un dinosaure.

Bien sûr, mes vitrines sentent un peu le moisi, une odeur doucereuse et âcre de pourriture laissée par des strates de sentiments morts déposées les uns sur les autres. Mais les objets qui y sont exposés constituent l’Histoire de l’Humanité.

Permettez-moi de me repaître de vos émois, de vivre dans votre poitrine par procuration, d’éprouver les coups sur votre peau si blanche.
Laissez-moi m’enivrer du parfum de votre interdit.
Moi qui n’ai plus l’âge d’être beau, moi qui n’étais pas beau à l’âge où les autres le sont, laissez-moi me consumer d’amour à votre place et cristalliser votre chagrin pour le sertir dans mes mots.

Et je veux recueillir là, au bout de ma plume,
les gouttes de douleur qui perlent à vos cils.

Alexandre
.
(texte de Madame de K. )

Drive in.

Hier soir avec ma copine on est allé au nouveau drive-in du coin
voir un documentaire sur Ténériffe…
Ensuite le programme passait une rétrospective
de différents films d’art et d’essai
d’un jeune cinéaste talentueux dont j’oublie le nom.
C’est là qu’elle m’avoua qu’il était son amant depuis six mois déjà.
. . .
« Dard et décès », me dis-je, en l’étranglant.
(Encore un petit conte cruel, court il est vrai ).

Carte du Tendre de sa voie lactée (suite ).


.
Je réinventais les galaxies et le firmament
au gré des grains de beauté de Géraldine
(la route était longue et sinueuse,
parsemée d’embûches,
mais à coeur vaillant…)
Je n’hésitais pas à contourner la mer de l'(in)tranquilité
pour plonger dans les flammes du marbre de sa peau.
Viens y voir lui dis-je
explorant le nacré de ses hanches
l’anse de sa crique
Elle ne pouvait comprendre mes jeux de mots
(Américaine qu’elle était )
pour lui éviter le naevus breakdown
je lui tripatouillais le raphé
au risque de capoter
Petit moussaillon de l’US naevi
G.I. Joe sur le porte avion de son corps
j’avais en ma possession
toutes les cartes d’états majeurs
pour étudier le plan d’atterrissage.
. . .

. . .

Dans les eaux de Mars Judith se prélassait.

La chevelure de Bérénice
Céphée
Bételgeuse
Andromède
aussi
me restait à explorer
la carte du tendre de sa voie lactée…

(Judith )
.
.
.
Mais je vois que l’heure tourne…
Je crois que la suite sera pour demain.
Ne manquez pas le deuxième épisode de :
« La carte du tendre de sa voie lactée… »
Du suspense,
de l’émotion,
des rebondissements,
des larmes,
des histoires d’A….
Mais je ne vais pas vous raconter ça maintenant.

« Page précédentePage suivante »