Archive for the 'mouvement' Category

Le courant l’emporte doucement.


Ces eaux calmes,

où l’on a pied,

où l’on a pied.

Le défilé des amours mortes…

Ou qu’importe le flacon.

La nuit à travers les vitres du wagon
la banlieue prenait de drôles de formes.
D’abord il n’y prit garde
Autant d’urnes et d’amphores
à la beauté callypige,
où l’indigo l’emportait,
défilaient sous ses yeux.
Autant d’histoires d’amour,
de cendres de sentiments…
De fragrances de fleurs fânées
C’est vrai qu’elles étaient « vieilles » ces temps-ci.
Ce qui l’intéressait, lui,
c’était la forme de flacon
que prendrait sa prochaine conquête.
Son parfum préféré…
Il pensait, aussi, à toutes celles à venir.
La « fiole » l’attendait à 21h.47′.
Landru était un homme affable…
Et précis.

(Petit conte cruel,
j’avais oublié de vous prévenir).

Quatre-vingt-dix-huit images de ce visage.


La télévision en a passé trois dans le cycle de minuit,
il n’y a pas longtemps.
La belle inconnue d’hier n’était autre que…
Louise Brooks alias Lucienne dans « Le prix de beauté ».
Elle y travaille comme dactylo pour le journal « Le Globe »
et gagne le premier prix de Miss France
puis celui de Miss Europe
MAIS affublée d’un mari jaloux
elle doit tourner le dos aux paillettes,
aux bijoux, aux froufrous de cette vie de croisette
et à une armada de prétendants agés, friqués et salaces.

Ici, en quatre-vingt-dix-huit images de son visage
elle contemple son propre enfermement
pendant une période où, de retour au foyer,
elle s’ennuie à mourir aux côtés de cet être possessif.

à travers la cage
et à son image
sa petite vie sage
est mise en cage
en son ménage.
Son petit visage
de Miss pas (très) sage
et limite volage,
sa vertu en gage,
la petite engage
… Le mari enrage


Ces rimes en « age »
m’mettent en nage
(je « m’emmourage »
ça me décourage)
bisque bisque ….


Quand je pense que Chaplin
l’a « accrochée » à son tableau de chasse
(ou devrais-je dire le contraire ?
car Louise ne rechignait à la bagatelle
ni avec les hommes
ni avec les femmes)
en tout cas Charlie n’était pas un charlot dans le domaine.
Que ne suis je né en dix-neuf-cent nom de nom !

Bon ! me direz vous,
nous ne nous serions pas connus ici !
c’est vrai que c’eut été… Dommage.

Le secret: pas dire.


En dessous de la fenêtre
à droite,
est enterré un objet
dans une boîte.
En dessous de la fenêtre,
(celle de ma chambre)
est un secret
sous la terre.
En dessous de la fenêtre
à droite…
je suis seul à savoir.

Pensif, je reste là.

Il faisait zip… Ou Bing bang boing ?


« Les années ont passé trop vite, et justement hier
Dans le grenier j’ai retrouvé ce jouet extraordinaire…  »
(C. François, 1939-1978).

C’est de loin le billet qui m’a demandé le plus de recherches bibliographiques.

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