Archive for the 'dessin' Category

Naissance d’une vocation.


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Rididine me demandait l’autre jour comment je pouvais inventer autant de petites choses pour faciliter la vie au quotidien et le ménage à la maison…
La réponse fut simple et lumineuse à la fois.
– Quand j’étais petit je me suis dit : plus tard je serai inventeur !
voila ce que je lui ai répondu à mon doux oiseau des îles !
(pas plus compliqué que ça !)
Elle m’enlaça dans ses bras et
(vous savez comment sont les femmes)
me fit parler.
Résister n’a jamais été mon fort (aurait dit Nelson)
après quelques semblants de « fausse modestie déguisée »
je lachais le morceau non sans en avoir profité (un peu) au passage.
Je lui fermai la bouche d’un baiser derrière l’oreille
(les femmes sont naïves aussi, parfois ).
Je lui contai z’alors (à Rididine voyons !)
comment cette vocation me tomba dessus ;
tout bêtement par la cheminée le jour de mes dix ans.
Quel merveilleux Noël, hors éphémérides, ce fut celui là !
cette boîte de « Meccano » dans son emballage…
Aaaah le beau cadeau !…
Ooooh la boîte !…
Et j’embrassai mes parents !…
Mais je vois l’heure qu’il est…
Je vous narrerai la suite un autre jour,
là je dois mettre au point un cylindre de cire
avec une mèche en coton au milieu qui devrait,
si mes calculs sont exacts,
éclairer les douces soirées d’été sous la tonnelle
et voir où sont ces ‘tains de glaçons.
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Pour vous faire patienter,
à la veille d’un long week end,
je vous invite à parcourir quelques plans et réalisations
concoctés dans le cadre de cet aimable blog
ces deux dernières années.
Soyez sages !
(mais pas trop non plus).
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Les inventions
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L’étoile du Sud
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Après les calculs, un peu de géographie.
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Vive le vent!
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Trois états.
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Datura; demain je me lance dans la couture.
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Les petites ondes.
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Zis-iz-bi-bi-ci oueurlde seurvice… Ze niouze ride baï Piteur Collins’ (I).



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Mappemonde de ces postes de radio…
Longitude allongée d’est en ouest
de gauche à droite
et latitude courte en trois bandes
de haut en bas…
Géographie plane des ondes qui,
au mépris de toute logique cartographique,
cherchait au gré de l’aiguille chuitante.
Allant d’un poste à l’autre,
découvrir de nouveaux morceaux de musique
ou chercher des interviews au fin fond du monde.
« Radio days » disait Woody…
Avec la suite des tops of the pops anglais…
Les Son of my Father et autre « get it on »
qui viendrait un an après « Telegram Sam »
de cette daube de T.Rex glam rockeur à la con
ou encore « Lieutenant pigeon » des Mouldy old dough
Ils ont de ces noms les anglo-saxons !
La physique ne passait pas,
la chimie non plus…
Mais la géographie…
ça oui !…
Mais j’y reviendrai
(demain ou un autre jour)
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En attendant écoute-moi çà…
Ce son, cette recherche de station ;
ce que le numérique ne nous donne plus.


Clic sur les images…
Elles sont en grand.
Enjoy !
(à suivre).

Le petit jardin malade (II).


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Les objets continuaient de tomber, imperturbables…
Le fils, trente ans dans son scaphandre , passa étanche au monde, ramassant au passage le squelette d’un vieux dictaphone à bande dont s’échappèrent trois cafards courroucés…
Le robinet coulait son filet indifférent,
La vieille, elle, passait et repassait son torchon trempé dans la même eau saumâtre, grise et froide…
un bec de gaz soufflait, en mode veilleuse, son air nauséabond et mortifère…
Les cafards rejoignirent énervés et peureux un autre HLM en la personne d’une cassette à bande, marquée au feutre vert “Leforestier M. : maison bleue”, quinze centimètres plus loin…
Le chat a tout vu.
Lui (le fils) alla dans le frigo rempli de vivres (dépassés pour la plupart) se prendre un Coca Cola à moitié entamé…
Non light.
Normal quoi !
temps
(de sa voix chevrotante et non muée)
– M’man c’est bizarre il y a une odeur de gaz dans le couloir quand on arrive…
Qu’il dit à la vieille affairée à ses boues…
-du gaz ? t’es sûr ?… Je n’ai pourtant rien allumé moi !
à la sortie du scaphandre un deuxième bec était ouvert…
La vieille continuait de s’occuper avec son seau…
Repoussant vers les plinthes, dans les huit du mop, les restes de scories trop cuites,
chapelures eczémateuses de ce qui avait semblé de la vie normale.
Il a tout vu, lui, le chat !
Le vieux, les yeux cabillaud frit, entra traînant les pattes,
14 h., il n’était toujours pas habillé…
Elle se retourna brusquement comme saisie, le toisant elle lui lança
– vous êtes qui vous ?
(le chat sursauta dignement)
qu’est ce que vous faites dans la maison de Marcel ?…
Je ne sais pas où il est mais quand il va revenir..
Il a pris l’avion, il s’est envolé il y a longtemps…
Mon mari…
Oh ! Marcel ?
c’est toi ?
je ne t’avais pas reconnu !
oh mon dieu ma tête !
tu es mon fils… Non ! mon mari ! il est où le chat ?
Minette ? vient manger
Elle poussa une écuelle de croûtes lépreuses de ce qui voulait (encore) ressembler à un bon repas

(à suivre).

… Nous sommes le 1er juillet !

Petit cadeau dominical.


(Rembrandt : gravure « le peintre et son modèle »).
En quelques mots sobres je lui ai signifié,
au vu de sa petite gravure inachevée,
qu’il n’avait aucune chance de percer dans le domaine.

Ana Vodké Madok.





(copiraïteuh : J-J. Loup.)
Quand j’y pense le « … Encore mille balles et j’achète le bar »,
je ne m’en suis jamais vraiment remis.
Le dessin de Jean-Jacques reste (avec celui de Goossens de la grande époque) un bijou de souplesse à la plume… Le « Pluplu » (appelons-le comme ça) qui se ramasse sur le bord de la table sur laquelle il s’appuye, ou quand il saute, tel un kangourou complètement bourré, à la recherche de sa énième commande de « ana-prout-machin-chose-madok » rraahhHH ! si je puis dire !…
Je n’en peux plus.
(quant à Goossens il faudra qu’on fasse un peu de « moto-de-vase » un jour et que vous montre…
C’est bien aukki ! )

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