Archive for the 'sous l’eau' Category

La noyée.


C’est fou ce qu’on est influencé par des réminiscences.
On oubliera d’autres interprétations…
Et je laisse la parole à Serge.

« Tu t’en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t’éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.

De temps en temps, tu t’enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m’attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.

Tu n’es plus qu’une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l’eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s’arrête
Et l’océan de l’oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit. »

Pour l’original, magnéto Serge, doc. INA.

Ô Felli (ni)


Je ne sais pourquoi je pense à ça,
chaque fois que je filme sous l’eau je pense à « la nave va » ou au « Casanova » de Fellini.
La mer déchaînée en plastique (toc!) dans l’un comme dans l’autre sont de purs petits bonheurs tant l’illusion est complète,
ça et la fausse pluie torrentielle sur les bâches m’achève.
Dernière vision d’Ophélie
Peut être n’est-elle pas noyée?
c’était sans doute de l’air pulsé sous l’étendue de plastique?
Sa mort ne serait qu’une illusion?
Je ne sais pas pourquoi je pense à ça.
explication: la mer, explication technique.

La fonte des glaces.


Ciel et nuages se réunissaient aujourd’hui
au fond du bol à thé, je contemplais la fonte des glaces,
la lente dérive des plaques et leur migration mystérieuse.

à l’aide d’une fine soie tendue sur sa fragile structure,
tel Chardin interdit devant la lente dégradation du fruit
avec acrylique et résine je pris pour modèle le breuvage…
Le thé refroidissait.
Elle ne tarderait plus maintenant,
lui faire la surprise…

Pas de doute, Loïs est de retour!


… en descendant tout à l’heure vers ma cantoche* je me demandais si la perplexité était typiquement Africaine, car ne dit-on pas « un doute Masaï » (sic).
Si quelqu’un peu m’éclairer…

*J’y ai manger un délicieux potage aux lentilles

L’automne.


ça tombait bien, l’automne était là, il était temps de quitter ce pays si froid.

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