Archive for the 'entre parenthèse (…etc.).' Category

Gerhard aime ça.

J’ai revu Nath. récemment
le « béïbéï » va bien
pendant que nous prenions un café
je préparais l’appareil
le sx70
oui
ce merveilleux engin qui crache ses polas
dédaigneusement
à la façon d’un chat feulant.
nous allions faire de l’argentique dans le jardin
C’est alors que j’aperçois la pose.
Je demande à Nath de se figer
J’enclenche la mise au point
Dziiiiizzz !
Instantanément je perçois les enjeux de l’image
ce flou que j’espère
il n’y a pas de lumière directe à cet endroit
ces regards détournés
cette pose
ce mouvement arrêté
La compo s’impose d’elle-même
profil découpé dans le clair à gauche
chignon col et chemise dans le centre
le noir par dessus le blanc du bambin
J’ai un Gerhard en main
Comme un Richter dans le salon.


.
ps : la suite dans le jardin plus tard.

Des nouvelles de Pierre.


La villa « Le Bosquet », depuis la rue.
.
Tiens, cadeau…
J’ai découvert ceci seulement aujourd’hui grâce à un ami, ;
comme on ne peut pas la visiter en vrai,
il reste le virtuel, dans ces cas.
Pour qui connait un tant soit peu sa peinture, c’est touchant comme visite…De Pierre Bonnard, car c’est de lui dont il s’agit, Je garde un faible pour la salle de bain, mais je me souviens de ses photos d’amateur avec Marthe,
mais ce n’est pas dans ce jardin,
de la fontaine/bassin avec les neveux et nièces
mais ce n’est pas là non plus.
Non, ceci c’est beaucoup plus tard.
De sa correspondance et des visite d’Henri Matisse,
c’est ici (mais avant aussi).
Milieu des années ’20
« Vive la peinture ! »

La dernière image.

Comme chaque matin
en cette nouvelle année
Popaul sort acheter son journal,
un croissant et
se faire un café au tabac du coin.
Quand soudain !

« Good day to be a hawk. Bad day to be a prairie mole. »
dit sobrement le texte sur tumblr

« Bonne journée pour être un faucon. Mauvaise journée pour être une taupe des prairies. »
traduit sobrement google
Moi j’dirais 200ème de seconde par là,
Pluplu aurait dit « au troisième top il sera exactement… »
J’dirais aussi que la dernière image est parfaite ;
sur la poudreuse transformée en plaque sensible
ou sur le vernis mou de la plaque de cuivre si vous préférez la gravure
le drame s’est imprimé et envolé.
Un 200ème de seconde, pas plus.

Attitude.

Au premier coup d’œil on y prend pas garde,
l’homme fait corps avec la machine
Tout dans la posture le prouve,
il prend son virage en posant le pied d’autorité au sol pour garder l’équilibre
pour l’amorcer il doit faire contrepoids de tout sa longueur sur le fougueux side-car
écrasé de fatigue il casse de l’édredon,
ronfle peut-être
aura mal au dos demain
surement même…
Quand soudain, au delà de sa pose hiératique
tu t’aperçois qu’il n’est pas seul ;
elle dort la tête posée sur sa cuisse et lui à son oreille fait vroum-vroum.
Chut.

Unknown.

Mila et la Voie Lactée.

Mila se mire et
constate que le tain
lui sied au teint.
Elle décide alors
en cette myriade d’étoiles
de poser son pendentif
à même l’écrin lumineux
de cette Voie lactée.
Mais dans sa distraction
elle l’égare
éteint qu’il était
sur sa psyché interstellaire.
C’est alors qu’il lui dit ;
où tu l’as mis ?
Je l’ai pourtant mis là,
répond-elle,
incrédule.
Sacrée Mila !
Moralité : pour retrouver sur le tain le pendentif à l’écrin éteint, tintin.






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Mila juin 2022 au travers du miroir.

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