Archive for the 'bain' Category

La bouée canard à Lulu.


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Rididine s’est un peu fichue de ma balle, bien sûr, mais…
Le modèle n’est pas encore déposé,
je vous demande la plus grande discrétion.

Pourvu que la ligue des blondes…


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Mets ton habit, scaphandrier
Descends dans les yeux de ma blonde,
Que vois-tu bon scaphandrier ?
« Je vois un étrange attirail :
Des fleurs, des oiseaux, du corail,
Et de l’or en fines paillettes. »

Mets ton habit, scaphandrier
Descends dans le cœur de ma blonde,
Que vois-tu, bon scaphandrier ?
« Je vois une source très pure,
Je vois des rires et des deuils,
Une oasis près d’un écueil… »

Mets ton habit scaphandrier,
Et dans le cerveau de ma blonde,
Tu vas descendre, que vois-tu ?
Il est descendu, descendu
Et dans les profondeurs du vide
Le scaphandrier s’est perdu

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Lyrics: « La chanson du scaphandrier », Léo
Ferré
[end]
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Je pense que c’est F. Bismuth qui m’a remis ceci en tête…

Apnée.


Comme une rupture de ton.
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. »Les bateaux de papier »
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Jour après jour et un à un, mes bateaux de papier flottent sur la rivière, portés par le courant.
Sur leur coque, j’inscris en grandes lettres noires mon nom et celui du village où je demeure.
Quelqu’un là-bas, dans un pays éloigné, les trouvera, j’espère, et apprendra qui je suis.
Je charge mes petits bateaux de fleurs de shiuli cueillies dans notre jardin dans l’espoir que cette floraison de l’aube aura la bonne fortune d’aborder au pays de la nuit.
Quand j’ai lancé à l’eau mes bateaux de papier, je lève mes yeux vers le ciel, et voilà que de petits nuages apprêtent leurs voiles blanches et bombées !
Quelque camarade joue-t-il avec moi de là-haut, les faisant partir sur le vent, pour courir avec mes bateaux ?
Quand la nuit vient, j’enfonce ma tête dans mes bras et je rêve que mes bateaux de papier voguent toujours, toujours plus loin, sous la clarté des étoiles de minuit.
Les fées du sommeil y voyagent et la cargaison, ce sont leurs paniers pleins de rêves !
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(Rabindranath Tagore, Le jardinier d’amour – La jeune lune, Poésie/Gallimard)
Ps : Je pense que c’est F. Bismuth qui m’avait ouvert à ce petit texte…
Si ce n’est lui, qu’il se dénonce.

C’est dingue ce que ça repousse vite !


Dès que tu as le dos tourné, pouf ! c’est la brousse !
Rididine et moi avons eu fort à faire pour remettre de l’ordre dans tout ça !
le temps d’inventer un petit engin et le tour était joué…
Du coup nous en avons profité pour faire quelques photos.
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(Avec la complicité de Bruce Mozert).
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Une drôle de partie de golf.

Fm de nuit.

« Suzanne takes you down to her place near the river
You can hear the boats go by
You can spend the night beside her
And you know that she’s half crazy
But that’s why you want to be there
And she feeds you tea and oranges
That come all the way from China
And just when you mean to tell her
That you have no love to give her
Then she gets you on her wavelength
And she lets the river answer
That you’ve always been her lover
And you want to travel with her
And you want to travel blind
And you know that she will trust you
For you’ve touched her perfect body with your mind… »
Et la voiture quitta la route
plongeant dans les eaux froides et sombres du canal
« gloomy sunday » disait l’autre l’autre
même pas vrai !
il était quatre heures du mat.
l’eut encore le temps d’entendre :
« …And Jesus was a sailor »
La modulation de fréquence nuit.

(Léonard Cohen : Suzanne).

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