Archive for the 'chevelure' Category

Les aventures de Rididine, moi et les substances.


Quoique relativement assoupis nous avions de douces hallucinations sur le cours du pétrole et la chute du chicon…
Nous voyions passer de joyeuses troupes de phacochères se rendant au boulot
et de gentilles hyènes attaquées par des coccinelles salaces.
Je ne parlerai pas de …
Non rien…
N’insistez pas je vous prie, c’est trop intime
Je crois qu’à la fin ce Pakistanais qui nous fournissait,
Rididine et moi,
en cigares de la Havane de toutes sortes
ne remplissait plus, avec sérieux, son contrat.
Dire qu’il n’y avait que du tabac,
je n’irai pas jusque là
Je ne suis pas sûr qu’il ne nous roulait pas un peu sur la qualité du Cohiba ou des Partagas.
T’en veux ?

Respiration.



Que du beau linge ce week end
… Et aujourd’hui, comme un lundi.
« What else ? » dirait Georges.

Autour de mots qui pourraient coller… Va te faire « fish ».

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(crédit photo : delphine.s’)
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Ici elle était bien,
elle pouvait enfin respirer
loin de cet amour mortifère
qu’il lui avait imposé depuis tant d’années…
Loin de tout langage codé devant « sa » femme
et ses trois gosses à qui il aurait volontier
fait une fraterie batarde avec la baby-seater
qu’elle ETAIT.
Englué dans ses phantasmes récurrents
il avait usé et abusé de ce décalage d’âge entre eux.
Depuis la chambre de ce petit hotel du littoral elle était bien…
Enfin !
Eprise de cette nouvelle liberté
elle irait voir la petite exposition de Rijk Wouters,
fin de matinée,
à Ostende et puis ce serait sans doute une gauffre sur la digue…
Et un grand chocolat chaud.
.
En petits points de suspensions,
et longs traits sur ce passé,
elle lui envoya sa lettre de rupture
… Petit morse de désamour.
Elle écrivit le nom de « sa » femme sur l’enveloppe.
Ti-tilitat-tat-tat’… En imitant la machine à morse.
Point barre.
Ceci n’était plus un … —… !
… Plus jamais.
« Rupture de thon », se dit-elle, non sans humour.

L’entomologiste.

Il a décidé de ne pas vous aimer, dites-vous.
Je ne m’inquiète pas pour vous, mademoiselle l’infernale, car chez les gens qui ont pour religion la Musique et l’Amour, les fêlures du coeur, saignantes et palpitantes, se vitrifient et deviennent des bijoux brillants.

Et moi, pauvre écrivain, je cherche un écrin à ce bijou : un texte dans lequel coucher ce chagrin d’amour sur un nid de coton.
Moi, le poète, je collectionne les sentiments et les mets dans des vitrines pour les exposer à la vue de tous. J’épingle les émotions et aligne les boîtes en les classant par espèce et par taille, comme les vertèbres d’un dinosaure.

Bien sûr, mes vitrines sentent un peu le moisi, une odeur doucereuse et âcre de pourriture laissée par des strates de sentiments morts déposées les uns sur les autres. Mais les objets qui y sont exposés constituent l’Histoire de l’Humanité.

Permettez-moi de me repaître de vos émois, de vivre dans votre poitrine par procuration, d’éprouver les coups sur votre peau si blanche.
Laissez-moi m’enivrer du parfum de votre interdit.
Moi qui n’ai plus l’âge d’être beau, moi qui n’étais pas beau à l’âge où les autres le sont, laissez-moi me consumer d’amour à votre place et cristalliser votre chagrin pour le sertir dans mes mots.

Et je veux recueillir là, au bout de ma plume,
les gouttes de douleur qui perlent à vos cils.

Alexandre
.
(texte de Madame de K. )

Et ses mignonnes petites salières au dessus de ses clavicules.


J’aime le grain de sa peau.
Tellement, que je le conserve dans ce poivrier géant pour en saupoudrer les délicieux râgouts de nos souvenirs.
(texte emprunté à AppAS )

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