Archive for the 'chevelure' Category

Vénus, vécu, vaincue… De là à dire « gazon maudit » il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas.


Du masque nègre, elle garde la perfection des lignes.
Hier, gazelle blessée, son lion de soeur,
en a fait une bouchée à l’arène…
Arène si chère aux Anglais, si « so British, you know ».

(Nota bene: le terme « bouchée à la Reine » est souvent confondu avec « vol au vent » par ici les explications…
« Je dirais même plus, madame, les Belges en raffolent! » comme aurait dit Maître Capello
dont on lira en bas de page quelques bons mots).

Sur le mode « 243 cartes postales de Georges P. », ou presque.


Sommes bien arrivés à l’hotel Beauséjour.
Les clés ne donnent pas la solution du secret des photos sur la cheminée.
J’ai passé plus de deux heures à faire des portraits d’elle;
à 23h.05′, un soixantième de seconde, satisfaisant.
Demain, il fera beau paraît-il…
Des baisers


* * *
« 243 cartes postales de Georges P. ».

Comme aurait dit Serge en concert…


« ça vous a plu, hein? Vous en demandez encore?… »
Une Noirte silhouette passe et repasse encore,
colonne vertébrale,
que dis-je liane!
participant à l’incantation
des Dieux des eaux de la terre et du ciel…
Et du retour, un jour de Lephauste…
Je laisse la parole à Mouloud qui a si bien décrit notre désarroi face à ce (grand) vide.
Vas-y Mouloud, c’est à toi:

En passant dans le coin, j’ai vu que la porte était entrouverte; je me permets donc de revenir m’en jeter un dernier.
La fermeture de ce blog me fait penser à celle des bons bars de quartier. La dernière tournée à rallonges oscille entre humour et tristesse. Chacun essore sa mémoire, trinque à la mémoire d’un parti toujours trop tôt – ou tente de relativiser la fin annoncée. Pour une fois, les seules ardoises sont celles de la mémoire. Au moindre silence trop lourd, un habitué désigne les verres en cours de lecture et lance:  » Une dernière pour la déroute, chef ! « . Chacun sait que demain, le demi aura toujours la même couleur mais pas le même goût. Le baisser du rideau de fer clora sans aucun doute une belle époque. Et les passagers du comptoir ou de la salle, après avoir mis du temps à se quitter pour retrouver les fuseaux horaires de la réalité, repartiront en chaloupant comme souvent mais, cette fois-ci, l’ivresse mêlée de vide. Ce vide que les pages tournées laissent un peu derrière elles… Surtout quand ces pages étaient belles, vivantes, chargées de joies et colères, agaçantes parfois, mais toujours sincères. Et irréductibles.
 » Bon! Allez: une p’tite dernière, chef ! Je suis sûr que le fût n’est pas entièrement vide !  » Et puis, surtout, il fait froid et con dehors en Sarkozone…

Un pilier du bar de  » l’humour noirte  ».

Écrit par : Mouloud | 15.06.2009

Pour ma part, je retourne me désarticuler le dos aux sons des percussions,
on ne sais jamais, des fois que ça marcherait…
Et, si pas, ce sera mon kyné qui sera content!

Au choix… Deux pulsations.


Il y avait comme une petite respiration,
douce et continue,
avec un petit battement imperceptible.

ou:
« Rentrons! » me dit-elle,
coupant court à ma rêverie.

* * *
Les extrêmes se rejoignent souvent,
début et fin se confondent
en fondu-enchaîné…
On accroche ce qu’on veut à une image.

Comme un ikebana…


Entre ciel et terre Shitao n’est pas loin.
Tu semble me dire que les choses sont comme ça
et qu’il ne peut en être autrement.
La balance, signe d’air et de liberté,
me fait présager du contraire…
Tout bruisse de ton absence.

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