« ça vous a plu, hein? Vous en demandez encore?… »
Une Noirte silhouette passe et repasse encore,
colonne vertébrale,
que dis-je liane!
participant à l’incantation
des Dieux des eaux de la terre et du ciel…
Et du retour, un jour de Lephauste…
Je laisse la parole à Mouloud qui a si bien décrit notre désarroi face à ce (grand) vide.
Vas-y Mouloud, c’est à toi:
En passant dans le coin, j’ai vu que la porte était entrouverte; je me permets donc de revenir m’en jeter un dernier.
La fermeture de ce blog me fait penser à celle des bons bars de quartier. La dernière tournée à rallonges oscille entre humour et tristesse. Chacun essore sa mémoire, trinque à la mémoire d’un parti toujours trop tôt – ou tente de relativiser la fin annoncée. Pour une fois, les seules ardoises sont celles de la mémoire. Au moindre silence trop lourd, un habitué désigne les verres en cours de lecture et lance: » Une dernière pour la déroute, chef ! « . Chacun sait que demain, le demi aura toujours la même couleur mais pas le même goût. Le baisser du rideau de fer clora sans aucun doute une belle époque. Et les passagers du comptoir ou de la salle, après avoir mis du temps à se quitter pour retrouver les fuseaux horaires de la réalité, repartiront en chaloupant comme souvent mais, cette fois-ci, l’ivresse mêlée de vide. Ce vide que les pages tournées laissent un peu derrière elles… Surtout quand ces pages étaient belles, vivantes, chargées de joies et colères, agaçantes parfois, mais toujours sincères. Et irréductibles.
» Bon! Allez: une p’tite dernière, chef ! Je suis sûr que le fût n’est pas entièrement vide ! » Et puis, surtout, il fait froid et con dehors en Sarkozone…
Un pilier du bar de » l’humour noirte ».
Écrit par : Mouloud | 15.06.2009
Pour ma part, je retourne me désarticuler le dos aux sons des percussions,
on ne sais jamais, des fois que ça marcherait…
Et, si pas, ce sera mon kyné qui sera content!