Archive for the 'chevelure' Category

aïe cou!




Haiku ou ikebana il faut parfois choisir.

à la plage bis


Le ciel se couvrait,
il était temps de rentrer…
J’étais dans un de ces « … Pays imbéciles où jamais il ne pleut,
Où l’on ne sait rien du tonnerre… »
J’étais, face à la perle, à rebours de Georges, en culotte courte.
Pearl Harbor de gorge en quelque short.

Dis, il fera beau dimanche prochain?!

… En quelle apnée?


Je me gorgeais de ses salières fugitivement aperçues…

Toujours à la plage


Catherine au bord de l’eau,
ayant tombé le Michon,
elle allait se baigner…
Viiiiite! un prétexte pour la rejoindre…

Comme une soeur tête coupée, tête coupée…


Tout à la joie d’avoir une petite machine à prêter (merci Bernard!) pour convertir des images qui dorment depuis des années dans cet analogique désormais désuet, zéro ou un, nous n’avons plus le choix qu’entre deux chiffres, choisir c’est renoncer… 40 à 60 heures de vidéos, filmées amoureusement, images pêchées au gré des voyages, machines non remplacées… Tête du vendeur qui vous regarde avec pitié.
Je préférais ma surface sensible d’antan à ces irrémédiables « rien ou un » de maintenant…
Oui mais « rien » et « zéro », ce n’est pas pareil, vont me dire les spécialistes (madame de K. en tête)… Je sais, c’est une façon de s’exprimer, moi c’est « rien ou un ».
Mémoires en train de s’effacer déjà,
vite! archiver (toujours archiver), le papier des livres bien que jaunissant et se désagrégeant reste, les reliures défraîchies alignées au mur me délivrent toujours leurs (bons) mots tandis que nous ne sommes jamais à l’abri du fichier que cette foutue machine ne « sait » plus lire ou ne « veut » plus lire…
J’imagine avec effroi, à l’ouverture, l’effacement de pages entières de Beckett au « Minuit », lui qui mettait déjà si peu de mots…
Sam? qu’en dirais-tu?…
« Silence. »
Peut être…
Donc grâce au « miracle du « love-one », j’ai retrouvé ce petit moment de bonheur,
dans mes bobines, entre parenthèse même le mot  » cassette » (K.7) m’est insupportable,
donc ce petit moment, au fond d’un bled au Portugal, en ’91,
sourires d’enfants,
le joli visage que cette gamine avait!
« … Comme une soeur tête coupée, elle ressemblait à sa poupée… »
indifférente aux adultes, ses cadets en avaient de la chance d’avoir une grande soeur comme celle là;
analogie de simplicité de jeux,
numériquement vôtre…

G. Brassens, paroles de « Comme une soeur… »
Je n’ai pas trouvé Georges en image
… Pour l’air, c’est pas encore trop mal.
sinon l’original est
ici

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