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La pêche


Après les échasses Blondinette et Ciragette firent une partie de pêche.
Nous étions toujours chez des amis attendant ce nouveau logement à la périphérie de la ville.
Il devenait de plus en plus difficile de les occuper les jours de pluie dans ce lieu, bourré de monde, après l’évacuation.

La colle du samedi.

écriture
Pauline s’évertuait pourtant à ne pas dépasser les limites de son patchwork,
lorsque monsieur Blaise, l’instituteur, la colla le samedi matin.
S’appliquant à poser ses lettres dans les carreaux, elle recopia cent cinquante fois; « je ne dois pas dessiner pendant le cours d’instruction civique et religieuse. »
Le dimanche Pauline fut bien embêtée de ne pas aller au cinéma voir « zéro de conduite »,
doublement punie par ses parents qui avaient raté « à cause d’elle » cette journée avec les Dumortier sur le lac.
Ah! Pauline!

zéro-de-conduite

clic « zéro de conduite », la séquence complète.

Ô fait lit

ophélie-et-algues
Ophélie d’algues s’empare
et du lit fait d’eau, hèle Elie.
Lui n’en a cure et la préfère sans remparts
-Si d’algues elle se pare, je me barre, et il boit sa bière.
-On dîne? lui dit-elle.

Les goémons.


…magnéto Serge, on va lui laisser la parole aujourd’hui.
« Algues brunes ou rouges
Dessous la vague bougent
Les goémons
Mes amours leur ressemblent,
Il n’en reste il me semble
Que goémons
Que des fleurs arrachées
Se mourant comme les
Noirs goémons
Que l’on prend, que l’on jette
Comme la mer rejette
Les goémons

Mes blessures revivent
À la danse lascive
Des goémons
Dieu comme elle était belle,
Vous souvenez-vous d’elle
Les goémons
Elle avait la langueur
Et le goût et l’odeur
Des goémons
Je pris son innocence
À la sourde cadence
Des goémons

Algues brunes ou rouges
Dessous la vague bougent
Les goémons
Mes amours leur ressemblent
Il n’en reste il me semble
Que goémons
Que des fleurs arrachées
Se mourant comme les
Noirs goémons
Que l’on prend que l’on jette
Comme la mer rejette
Les goémons »
(S. Gainsbourg).

La tresse.

la tresse

la tresse

la tresse
« …
Sous une tresse noire un cou svelte et charmant ;
Et, voyant cet ébène enchâssé dans l’ivoire,
Un vers d’André Chénier chanta dans ma mémoire,

Pendant que mon esprit cherchait sa volonté,
Mon corps avait la sienne et suivait la beauté ;
Et, quand je m’éveillai de cette rêverie,
Il ne m’en restait plus que l’image chérie :
« Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat,
Se plie, et de la neige effacerait l’éclat. » »
(Alfred de Musset)…
sur une idée et un rappel de Marie et de …

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