Archive for the 'rapport au sol' Category

Approchez mesdames & messieurs, ça va commencer, sur le ventre et sur dos, roulez jeunesse !… Venez vous faire le grand frisson à l’intérieur de notre chapiteau !

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Autour du sujet,
sur The circus blog une mine inépuisable d’images
en tous genres,
vous attend…
Quel vrai plaisir que
de humer la sciure,
sentir le froid du métal des cages,
le claquement du fouet,
de se balader parmi les panthères,
les lions,
les éléphants…
De monter à des hauteurs vertigineuses
pour taquiner les nuages
ou la toile du toit du chapiteau !
Les trapézistes
et leurs drôle de Tancarville…
Comment ça ?
Qui a dit  » d’un autre temps » ?
J’ai entendu « barbarie » aussi…
Oui, c’est vrai, je m’emporte, je m’emporte et ce n’est pas bien…
Le cirque de papa c’est terminé !
Plus d’animaux dressés et maltraités,
plus de clowns tristes qui font rire.
Juste quelques puces savantes et invisibles
et de la poésie…
Moi j’vous l’dis,
mon bon monsieur…
Tout fiche le camp !
Tiens… J’en ai mis quelques-unes
pour te montrer
les petites merveilles de ce blog.
(tu cliques et agrandi chaque image ‘videmment).

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May-Kovar

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Royal-Rockets1

The-Haslevs

The-Martells-Mignon

Pareils à des titans !

La bataille avait fait rage
c’est alors qu’une lutte sans merci
s’engagea
entre les chefs
des deux clans.
Ceux-ci,
dans un élan de générosité
et pour épargner des vies,
avaient décidé de combattre au nom des leurs.
Dans un fracas de casques à cornes
et de cuirasses
les corps s’entrechoquaient:
tous pores dilatés,
la peau ruisselant de sueur
et de poussière au sang mêlé,
glissait
faisant dévier les prises:
les armures déformées
par les différents coups
d’estoc et de taille
témoignaient de la rudesse du choc
pour faire plier
et rendre gorge à l’adversaire :
Encouragés par leur clan
ils redoublaient d’ardeur.
Chacun pesait de tout son poids
sur l’autre
tentant de le renverser.
Le combat continua toute la journée et,
où que vous vous trouviez
à la nuit tombante,
vous entendiez encore
la clameur des tribus
encourageant leur héros
dans cette lutte fratricide
hors du commun.
Lassés d’attendre l’issue
certains partirent se coucher
d’autres restèrent.
Les vieux disent que le combat se termina fort tard
au lever du jour.
.
.
.
.
.
Faut que j’aille voir ça,
ce matin,
après mon café.

.
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.
Cela me rappelle une vieille blague… Celle de l’escargot qui passe en dessous d’une clôture et toisant le taureau qui l’observe lui dit d’un air entendu :
– Nous autres, bêtes à cornes…
Bon ! Elle ne te fait pas rire ?

« Lê Quý Dôn krômé du p’tit vé-lô Ô fond de la cour » aurait pu dire Perec. (*)

Je dois vous avouer qu’entre autres raisons, j’y allais un peu pour ça, aussi.
(Fin de l’incipit).

En arrivant à Saigon (ou plutôt Hô-Chi-Minh-Ville ) le premier jour,
j’avais pris une photo, au vol, en passant devant, ne me doutant d’abord pas…
À l’angle de la rue Xô Viêt Nghê Tinh et de la rue Nam Ký Khói Nghia je me trouve face à lui…

Lê Quý Dôn…
A-t-on idée ?

Ça ressemble à du Sphétanie Spain Ottocar, une amie sur facebook qui pond des textes dans un français « approximatif » savoureux ( un jour je te ferai voir un petit aperçu de ses capacités littéraires hors du commun )

Je retourne autour du pâté de maison,
je n’ai malheureusement pas pu rentrer dans le bâtiment,
donc j’en fais le tour;
il y a plusieurs entrées,
deux encore en activité et une,
manifestement plus ancienne,
qui a du servir dans des temps lointains,
peut être à son époque…
Je scrute les différentes façades l’imaginant,
jeune fille, dans ce lycée,
en uniforme bleu et blanc
et petites soquettes blanches dans des souliers vernis noirs,
il y a de cela très longtemps…
Bavardant avec d’autres camarades,
regardant autour d’elle,
de l’autre côté de la grille.
Fille d’expat. dans « son » pays qui n’est pas le sien,
L’amère déception,
après l’indépendance
(gagnée de haute lutte)
comme tous les enfants dans ce cas,
devenus grands
qui deviendront d’éternels déracinés.

Je me la ramène parce que je suis sur le lieu.

Exactement !
Comme aurait dit Gainsbourg.

Le lycée Chasseloup-Laubat
où Duras fut élève.

Lê Quý Dôn…
Si Marguerite avait su ça !

Lê Quý Dôn…
A-t-on idée ?

……

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En tout cas, gare aux mauvais élèves… La preuve !
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Et le petit amant est toujours là, il l’attend.


(*) Allusion fine de l’auteur de ces lignes au livre de G. Perec « Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? » (Denoël, 1966).
Mais tu l’as déjà lu, n’est-ce pas ?

“Vulcanelli di Macalube”.

Hier Agrigente…
La vallée des temples,
visite du jardin et juste avant…
Près de la petite ville d’Aragona
les bouillons des « vulcanelli di Macalube ».
Guy de Maupassant les voyaient déjà, en 1885, comme « les pustules d’une terrible maladie de la nature » ce qui est déjà, en soi, une description terrible pour l’auteur du Horla…
Étendue à perte de vue d’un paysage époustouflant, plus proche de l’Amérique du Nord que de l’Europe,
les graminées à l’infini, jaune d’or ou de paille et la terre crevassée et friable sous les pieds.
Univers à la Paris-Texas à perte de vue.
Tu ne serais pas autrement étonné de rencontrer Harry Dean Staton te demandant où se trouve la voie ferrée pour se retrouver dans un long dialogue à travers la vitre.
Ici la marmite de Vulcain glougloute gentiment
mijotant on ne sait quel plat.
La boue,
d’abord en flaques informes,
puis se desséchant
forme des stalagmites gris-vert clair.
Le sol légèrement élastique et moelleux,
sous les pieds,
reste friable.
Ce jus me fais penser à la piscine de Lubum. en 2009… Les grenouilles en moins.


Wispra referme son journal et retourne vers la voiture laissée à l’entrée du parc.
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(Sicile Juillet 2013… Clic sur les images pour agrandir… Re-clic pour les avoir plein écran).

« vulcanelli di Macalube » from luc lamy on Vimeo.

(Sicile Juillet 2013… J’ai opté pour viméo, finalement… En ayant  »perdu » toutes mes vidéos téléchargées sur Blip-tv).

E’ville-Lubudi…

En 2009 j’étais passé par une partie de cette route (entre Lubumbashi et Likasi où nous avions bifurqué vers l’Est, en direction de Lukafu)… Route qui n’a pas changé d’un iota depuis lors.
Cinquante ans plus tôt, mon père (d)écrit dans un cahier de brouillon,
parmi diverses préparations de cours d’anglais,
ce (trop rare) petit mot plus personnel
qui n’a rien à voir,
au niveau du style,
avec (l’abondante) correspondance échangée entre lui et la famille en Belgique.
Si j’en crois les dates, nous sommes entre le 21 et le 24/04/1962, durant le congé de Pâques.
Pour une fois je lis dans un style moins épistolaire le regard de quelqu’un sur le pays d’adoption.
Les gens de cette génération ne se confiaient pas beaucoup…
Aucune ambition rédactionnelle de parution dans ces trois pages,
juste un événement marquant dans cette petite « expédition » de quatre jours pour rendre visite à la belle-sœur et son mari fraîchement installés à Lubudi.
Le côté sympathique aussi est,
qu’à aucun moment,
le propos n’est paternaliste ou raciste.
Tout au plus Population sympathisante et sympathique pour les coupeurs de cheveux en quatre.
Mais c’est vraiment chercher la petite bête.
Plus tard, je ferais souvent ce trajet pour les congés scolaires,
comme si la brousse et la savane avaient un autre parfum d’exotisme 320 km plus loin.
Allez ! Zou !… Aventure ! T’es en ’62.
ça commence au deuxième paragraphe.

Départ à 12h15 pour couvrir les 320 kms dont 170 d’asphalte jusqu’à Nguba. A partir de là, c’est la vieille route Katangaise avec ses aléas. Population sympathisante et sympathique.
Épreuve assez dure pour l’Ondine : à 50 km/h de moyenne, nous sommes tellement secoué que Luc remet tripes et boyaux
sur les 70 km de la fin.
Caractéristiques générales du paysage . Savane aux arbres de taille moyenne.
La route suit de longs mamelons bien boisés pour descendre de temps en tempsdans un fond marécageux. Au loin profil constant de massifs élevés qui seront abordés après Makabe Kazani…

Dis… Tu ne crois tout de même pas que je vais tout recopier ?
« CLIC » et « re-CLIC » sur les images et, par miracle,
elles s’agrandiront,
et tu pourras lire la suite.

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E'ville-Lubudi
Je t’ai fait un petit plan du trajet, cool, non ?

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