Archive for juillet, 2008

je retourne me fiche à l’eau

clic
piscine

« Comme une sœur, tête coupée, tête coupée
Ell’ ressemblait à sa poupée, à sa poupée,
Dans la rivière, elle est venue
Tremper un peu son pied menu, son pied menu.

Par une ruse à ma façon, à ma façon,
Je fais semblant d’être un poisson, d’être un poisson.
Je me déguise en cachalot
Et je me couche au fond de l’eau, au fond de l’eau.

J’ai le bonheur, grâce à ce biais, grâce à ce biais,
De lui croquer un bout de pied, un bout de pied.
Jamais requin n’a, j’en réponds,
Jamais rien goûté d’aussi bon, rien d’aussi bon.

Ell’ m’a puni de ce culot, de ce culot,
En me tenant le bec dans l’eau, le bec dans l’eau.
Et j’ai dû, pour l’apitoyer,
Faire mine de me noyer, de me noyer.

Convaincu’ de m’avoir occis, m’avoir occis,
La voilà qui se radoucit, se radoucit,
Et qui m’embrasse et qui me mord
Pour me ressusciter des morts, citer des morts.

Si c’est le sort qu’il faut subir, qu’il faut subir,
A l’heure du dernier soupir, dernier soupir,
Si, des noyés, tel est le lot,
Je retourne me fiche à l’eau, me fiche à l’eau.

Chez ses parents, le lendemain, le lendemain,
J’ai couru demander sa main, d’mander sa main,
Mais comme je n’avais rien dans
La mienne, on m’a crié: « Va-t’en! », crié: « Va-t’en! »

On l’a livrée aux appétits, aux appétits
D’une espèce de mercanti, de mercanti,
Un vrai maroufle, un gros sac d’or,
Plus vieux qu’Hérode et que Nestor, et que Nestor.

Et depuis leurs noces j’attends, noces j’attends,
Le cœur sur des charbons ardents, charbons ardents,
Que la Faucheuse vienne cou-
-per l’herbe aux pieds de ce grigou, de ce grigou.

Quand ell’ sera veuve éploré’, veuve éploré’,
Après l’avoir bien enterré, bien enterré,
J’ai l’espérance qu’elle viendra
Faire sa niche entre mes bras, entre mes bras.. »

(Georges Brassens) « comme une soeur tête coupée »

…C’est comme ça monsieur le juge que tout a commencé.

plouf dans l’eau des Antilles (où les filles sont…)

piscine
Par cette chaleur un petit plongeon s’imposait…
pour ma part je me cache à l’eau

…hélas! tic (et toc!)

balancoire
…hélas! tic
(et toc!)
trop grand pour y aller
ça foire!

work in progress, suite et…faim?

graines-germées-lignes
…ça reprenait une tournure un plus civilisée, à présent les lignes se reformaient insensiblement.
graines-germées-lignes bis

work done…ou presque

graines germées
La petite entreprise était fichue, il fallait, à présent, reprendre tout à zéro.
Il y en aurait pour des semaines à tout reconstruire
…rapidement la Nature avait repris ses droits et le petit lopin était parti à vau-l’eau.
Elaguer, émonder, assainir et reprendre les choses en main serait une tâche plus qu’ardue tant « la main d’oeuvre locale » s’était égaillée aux quatre coins après les « évènements »…

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