Archive for septembre, 2008

Le calme blanc.


Les rumeurs disaient que cela s’était apaisé « au pays » et que nous allions rentrer bientôt.
Dans quel état allions-nous retrouver la maison,
c’était une autre question.
Le gouvernement-intérimaire-provisoire, en place, garantissait la sécurité des « ressortissants étrangers »;
qu’ils n’aient plus de toit leur importait peu,
le principal était le retour de « l’assistance technique »,… et des pépètes!
Nous profitions malgré tout de cet été indien en Europe,
avec cette éternelle question:
allions-nous rester là bas ou pousser vers un autre pays…
Le Cameroun avait l’air plus calme. (à l’époque!)

Trois états.




Trois états du dessin « Je veux savoir ».
Ilunga-Jean-Stéphane-du-Katanga s’intéresse très fort à la géographie, bientôt « Tananarive », « Ouagadougou » et « Pondichéry ville immaculée » n’eurent plus de secrets pour lui.
Plus tard il deviendra professeur au lycée Kiwélé avant d’être approché par l’université et de « terminer  » une carrière de ministre des transports…
« Funeste erreur » se dit-il en croupissant dans sa cellule.

Paul a cassé sa pipe


ou quand l’image se fige et que le son met fin au récit,
…éternellement figés dans leurs rêves d’ailleurs et de futur, « Butch Cassidy et le Kid » est une des plus belle fin de film qui soit…
avec « Brazil » toutefois, donnant lieu, lui aussi, à une double interprétation.
Au micro panthéon filmographique
« La chatte sur un toit brûlant » et « The hustler » (première version) restent des petits bijoux de cinoche, sans parler de « Luke la main froide » ou du « gaucher » avec un dialogue de fin qui dit: « He went for an empty holster ».
So long mister…

CLIC… sombre fin de samedi.

La leçon de peinture, variation.


Toutes ces couleurs me donnaient des idées pour plus tard,
mais, quoique pressé de passer à la toile,
je ne pouvais m’empêcher de faire « plitch-plitch » avec cette matière si fascinante!
les tableaux attendraient et le quatre heure n’était pas loin.

La pêche


Après les échasses Blondinette et Ciragette firent une partie de pêche.
Nous étions toujours chez des amis attendant ce nouveau logement à la périphérie de la ville.
Il devenait de plus en plus difficile de les occuper les jours de pluie dans ce lieu, bourré de monde, après l’évacuation.

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