Archive for novembre, 2008

Interlude d’oeufs.


… Quand je serai grand, je serai acteur,
je jouerai le rôle du monocle de Paul Meurisse ou encore sa Vespa.
Pour l’instant j’étudie le rôle de la balançoire dans « la lune dans le caniveau » avec Victoria Abril… Une petite jeune qui commence.
Piqure de rappel.

Interlude.

.
… c’est vrai qu’on finirait par avoir une nostalgie des interludes d’antan.

Image à l’écran ou quand l’acteur passe de l’autre côté de la toile.


Chez Blondinette et Ciragette aujourd’hui c’est le grand ménage
l’échéance approche
elles doivent partir fin de semaine et ne rien laisser au hasard
J’ai toujours adoré les jeux d’ombres derrière l’écran de tissu,
laissant présager du meilleur,
suggérant plus que ne montrant…
ça c’est pour le langage codé…
En réalité,
cadres, marquises, chiffons, pfuitt’-pfuitt’ à vitre, cutter, ciseaux, plastique à bulles, zwuiiip du papier collant, beaucoup de patience et surtout ne pas s’énerver, seront mon lot ces jours-ci.
Rassure-toi ami lecteur (et trice aussi!) je regarderai d’un oeil torve et fatigué mais néanmoins amusé tes commentaires sur la toile,
rétro-éclairé par cette petite lucarne de l’écran (pas très noir) de mes nuits blanches.
Pour la traduction c’est ici qu’il faut regarder
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La mère conque voix tancer.


Mouvement de sa main
en forme de conque
comme écoutant la mer
de façon fugace
à travers l’algue de ses cheveux
sur ce geste à la Degas
je décidai de la lui demander.
La mère ne l’entendrait pas de cette oreille.

Douilles, papillons, brindilles et feuilles mortes.


Odeurs et pulsations habitaient cet endroit au fond du jardin,
j’y retrouvais un abri précaire entre le manguier et les jacarandas,
toujours sous l’oeil inquisiteur de la mosaïque.
(pour rappel http://www.luclamy.net/blog/?p=1059)

C’est là que quelques douilles de cuivre jouaient les généraux et les soldats
(ils n’étaient pas toujours de plomb, mes guerriers)
sûrement que leurs balles s’étaient perdues au fond de chairs pas toujours rebelles,
et les papillons, en estafettes du renseignement, apportaient chaque jours des nouvelles du front.
Combien de ces petits messagers furent sacrifiés sur l’autel du frontispice de la piscine abandonnée? jeux interdits, inspirés des Incas, histoires que me lisait mon père, de retour de Katuba*.
Offrandes d’insectes bien dérisoires face aux guerres des grands, les Fougas dans le ciel, les soldats de l’ONU en ville, Gurkhas, Siks, Ecossais, quelques mercenaires à bicyclette au fond de la brousse et l’exil de Tshombé.
Alors les Incas vous savez!

*Katuba: Athénée à Elisabethville.
« the rhythm of the heat » Peter Gabriel.
ou on pourra préférer cette version (le temps n’a aucune pitié)
** Biko reste aussi un grand morceau de l’ami Peter Gabriel, très d’actualité.

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