Archive for décembre, 2008

Toujours en feuilletant l’album… (oui, c’est autre albeume).


Last day,
demain est un autre jour,
il paraît que c’est aussi l’an n’oeuf…
Demi l’neuf!
Pour ma part je continuerai de fuir cette réalité,
« back to the trees » disait l’oncle Vania, dans « Pourquoi j’ai mangé mon père? »
Rayban et Bananier.

Une histoire de cou.


… Elle était nerveuse à l’idée de le retrouver
qu’allait-il penser de cette pièce montée
une véritable pâtisserie!
Il aimait sa nuque,
endroit qu’elle avait décoré d’une petite étoile,
tatouée,
à la naissance du duvet
comme dans ce film d’Almodovar,
qu’ils avait vu ensemble… Moments volés…
juste pour lui,
son mari n’en saurait rien,
habitué au mêmes gestes depuis des années,
il était des territoires en friches
qu’il n’honorait plus depuis longtemps…
Labourant les mêmes terres.
« La bourrant, les « M’aime » taire? » pensa-t-elle.
Elle pariait sur une minute douze avant que John ne découvre la petite étoile,
souvenir de ce premier rendez vous au lac du même nom

Danse des heures.


Grillant une cibiche au balcon de cet hôtel de bord de route,
transit amer d’une ville à l’autre,
je vois danser les étoiles au firmament:
elles forment une image familière
« quelle fille! maman » me dis-je…
Ne pouvant m’empêcher le jeu de mot.
C’est alors que je sors des limbes
les phares de voitures éclairants,
par intermittence,
le plafond de ce single,
continuent mon rêve.
Demain la route sera longue…
Je garde ton image.

La carpe était coite.




J’aime assez le rapport texte-image,
mélangeant éléments et temps différents
mais celui d’image à image me plaît tout autant,
petite ronde dans les cîmes
elle riait,
la carpe restait mouette,
et le bar en ligne:
friture au téléphone
j’écumais, aphone.
Le sot! mon portable H.S.
et la canne à pêche sous le bras
je fis la fortune du poissonnier ce jour là.

Orage ou des espoirs?


Petit clin d’oeil au vent qui retroussa son jupon une journée comme celle là…
Si j’en ai profité?
no comment.
« …Dieu fass’ que ma complainte aille, tambour battant
Lui parler de la pluie, lui parler du gros temps
Auxquels on a t’nu tête ensemble
Lui conter qu’un certain coup de foudre assassin
Dans le mill’ de mon cœur a laissé le dessin
D’un’ petit’ fleur qui lui ressemble ».

(G. Brassens: « l’orage »).

Pour le délit mocheune tu auras soins de copier ce lien:

* * *
ps (qui n’a rien à boire avec l’orage): il y a un peu plus d’un an je naissais dans le monde du blog avec cette citation:
« Sinon l’enfance, qu’y avait-il alors et qu’il n’y a plus?” (St John Perse).
et d’enchaîner avec un modeste « post » le 2 décembre, assez peu bavard je dois dire,
http://www.luclamy.net/blog/?m=200712&paged=5
Avec + ou – 80 % de moyenne, en nouveau billet,
que de chemin parcouru depuis… Grâce à vous, aussi.
Je voulais juste vous remercier de votre fidélité et de votre assiduité.
à demain?

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