Archive for janvier, 2009

Pendant le cessez le feu II.


Ils revenaient d’avoir creusé.
Pendant cette courte trève,
les ampoules et les médicaments, encore disponibles, distribués,
on allait sûrement tomber à court de fil.
Ma mère me disait que les gens dormaient dans la rue…
C’était bizarre cette flaque rouge sur le côté…
Pour faire joli sur le bitume?

Le cavalier éclectique.


Une terrible envie de faire dans le kitsch ce matin
J’aime les roses… fânées!
et les cowboys qui se cassent à l’horizon avec cactus à l’avant-plan-gauche,
la question était: comment concilier les deux sans mettre les « cactus  » ou les « roses fânées » de J. Dutronc…?
c’est alors que Lynn Anderson est arrivée à mon secours…
Elle me raconte, à la louche, une sombre histoire de rose de jardin qui ne promet rien,
et me le fredonne a capella: magnéto Serge!

Instrumental break.

I beg your pardon,
I never promised you a rose garden.

I could sing you a tune or promise you the moon,
But if that’s what it takes to hold you,
I’d just as soon let you go, but there’s one thing I want you to know.
You better look before you leap, still waters run deep,
And there won’t always be someone there to pull you out,
And you know what I’m talkin’ about.
So smile for a while and let’s be jolly:
Love shouldn’t be so melancholy.
Come along and share the good times while we can.

I beg your pardon,
I never promised you a rose garden.
Along with the sunshine,
There’s gotta be a little rain sometimes.
To fade.

Lynn Anderson

Romantique et tout.
J’a-do-re-!-!-!
To-ta-le-ment-em-bal-lé, je suis!
il me faut réunir une équipe de tournage au plus vite,
un studio à « tchinn-et-Sheeta »,
la prod. me file une avance sur recette… Sachant que Richard Harris jouera le cheval.
Je demande à Clint de me faire un tour de lasso: une simple formalité…
Après, on s’est retrouvé avec les frères Cohen et Woody à la cantoche…
On a bien ri en pensant à tous ces crétins qui payaient encore le cinoche au lieu d’attendre que ça passe à la télé, gratos!


Richard Harris.

Page après page…


Hier je me suis refait un petit délire autour de ce livre-objet
fait de partition d’orgue de barbarie…
Parti Sion ou
morgue de barbares?
à Sion, en tout cas (dans le Valais),
en pâle estime face aux évènements,
c’est à marquer d’une croix rouge.

« music for a found harmonium » Penguin cafe orchestra

« … Où est Bob? » dit l’âne.


Les analyses étaient en cours pour savoir qui avait commencé… De toute façon deux ou trois heures pour évacuer les blessés, c’était bien trop peu.
* * *
… … Petite inquiétude après l’achat d’une bande passante plus large cette nuit…
Loïs n’arrive pas sur le blog… Comme je lui disais, une voiture c’est un truc avec un volant et quatre petites pattes rondes et noires…1000 excuses pour les commentaires sucrés par le micro-bug de ce matin… Plus de bande passante, mais heureusement tout était sauvegardé par mon vaillant chevalier noir qui travaille dans l’ombre… J’ai même pas tenu la bougie quand il travaillait dans la cave… 500 mégas sous le capot pendant une bonne partie de la journée… En principe c’est mieux qu’avant! bien à vous… Bon j’arrête de parler bagnole, revenons au Darfour, au Congo et à Gaza… Et merci à Julien… Le chevalier Noir! ( Luc, du blog à…)

Je ne m’en lasse pas.


à la demande générale de personne, petit plaisir doux amer.
« Si tu t’en irais,
Si tu m’laisserais seul au monde,
Des fois qu’t’aurais eu connu
Quelqu’un qu’t’aimerais encore mieux…

Si tu t’en irais,
Si tu serais plus ma blonde,
Si des fois tu m’aimerais plus
ah! qu’est ce que j’serais malheureux…

Car depuis le jour
Où tu m’as dit que
Tu m’aimais moi je
Suis fou de toi…

Et si des fois tu
M’aimerais plus autant
Y’aurais quequ’chose d’u-
sé au fond d’ moi.

Si tu t’en irais
Si t’abandonnerais ma vie
Si tu voudrais t’en aller
Dans les bras d’un autre coeur

Si tu t’en irais
Laissant nos âmes désunies
Si tu tenterais d’m’oublier
Je n’f’rais que verser des pleurs

Car depuis l’instant
De l’heure où nous fûmes
Amoureux moi j’hum-
ecte mes yeux

De joie mes larmes
Loin des alarmes
Coulant d’un charme
voluptueux

Je crois bien que j’mourirais
Si, un jour,
Tu t’en irais… »

Jean Yanne « si tu t’en irais »
Pour ceux qui ne connaissent pas l’air à défaut de grive ou de merle on se contente du contraire!
clic!

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