Archive for janvier 7th, 2009

Des deux, je reste attaché à la version la plus floue… Pour le moment.

“vidéo gougueule heursse”
En décembre 2007, je faisais un petit billet (magnéto Serge):
gougueule heursse fait maison,
mais c’est moins précis!
de toute façon ça se rapproche!
c’est le principe.
et puis dans gougueule il n’y a pas la voix qui marmonne.
dans gougueule ils devraient l’ajouter.

Avec les merveilles de la technique, gougueule-heurss d’un bond, d’un seul, abolit les problèmes de distances et de frontières…

Latitude: 11°38’57.32″S,
Longitude: 27°28’38.58″E
Altitude 1.257 m.
Trop cool… No « souçailles », pas de bakchich, je rentre à la maison sans soucis et je vais ranger ma chambre… après je pourrai me taper dans mon arbre, petit larron perché, et me faire une mangue à même son producteur.
Toi, tu retournes sur les lieux de ton enfance en prenant simplement ta voiture, voire ton vélo, ou le week end quand tu vas chez les parents…
L’autre soir, j’étais à un repas chez des amis, et parmi les convives une personne que je ne connaissais pas ou très peu, nous sympathisons à la faveur d’une de ces clopes qu’on se fume, en douce à l’extérieur, dans le froid de canard du nouvel an, ajoutant, en cela, une bonne pneumonie comme complication au goudron… Mais là n’est pas le sujet…
Nous causons, nés au même endroit, j’enviais cet homme, qui par son métier était retourné là bas et malgré les différences de motivations, m’avoua qu’il était quand même retourné sur les lieux de son enfance, photographier sous toutes ses coutures la (sa) maison à Ellisabethville (Lubumbashi pour ceux nés après l’intronisation de Mobutu)… Hélé par le propriétaire des lieux, qui se demandait pourquoi ce blanc s’attardait là, ils prirent langue et bientôt les voila, bras dessus, bras dessous, qui re-visitent tout ce petit château de carte de ses souvenirs…
Les murs sont là, le jardin aussi, la plomberie et l’électricité… C’est une autre histoire.
Je l’enviais, je te dis.
Revoir cet espace,
me le (re)mettre dans la rétine de plasticien et d’adulte,
j’étais trop petit pour comprendre,
à l’époque,
comme « on » ne me l’a pas dit,
Dolto n’était pas encore passée par là,
me laisser submerger par cet immense « rien ».
Je veux, çà… Là!…
Katangais de naissance.
J’ai le pied noir,
Peut être cette année…
Il y a encore un secret au fond du jardin.
Moi, je sais.