Archive for mars, 2009

Elle me l’avait bien caché!


Ma mère est un agent secret,
elle me l’avait caché.
Elle parle discrètement à son oreillette planquée dans le col de son pull, se méfie des gens qui passent à proximité et reste très discrète sur sa mission en me regardant comme un gentil monsieur qui l’aide dans son entreprise.
Des fois elle parle en swahili pour ne pas être comprise des autres services secrets
elle parle avec ses parents et redevient petit enfant instantanément, signant ses messages en frottant doucement son nez au roudoudou de son pilou
C’est sûrement codé!
« … Cette femme est un héros que j’ai dans la peau… »
Dieu! que j’ai détesté cette chanson,
et maintenant que le sens s’impose,
j’achèterais (presque) le cd!…

Le taxi est là, elle ne se déplace plus qu’en taxi M.R. (mobilité réduite et non « mouvement réformateur ») ,pour brouiller les pistes sans doutes…
Mieux semer les agents de sa majesté.

M. et le fond.


Quand on te prend en photo a côté de Mickey,
est-ce que l’homme a l’intérieur de Mickey sourit ?

écrire ou faire l’autruche?


M’aigrir ou faire l’autre riche de mes vers?

Je dois, à la justesse de ce billet, de dire que la décalcomanie est tirée de l’excellent ouvrage de Jérôme Coignard, « Quand les poules avaient des dents », paru aux éditions  » Le passage »…

Thé hier.


…Ton thé?… Au lit ou au lait?
… Des fois j’aimerais que tous les jours soient dimanche.

Noblesse oblige…



Cette saison n’en finit pas!
partir ou rêver
Hier, je me suis fait la « Gran Torino » d’Eastwood (Clint de son prénom, j’en vois qui frétillent déjà) et j’admirais le brio avec lequel il s’acquitte, dans la confession, des petites et des grandes fautes…
Les petites face à Dieu.
Les grandes, face à l’enfance…
La poussière ne prend pas sur cet homme!
noblesse oblige!
ça me fait penser que l’excellent film éponyme passe ce soir sur arte (en version Française j’imagine) quel malheur pour la diction d’Alec Guiness et les descendants des ducs d’Ascoyne!
résisterai-je à la version martyrisée, car doublée, ou le charme des transformations (subtiles) de Sir Alec me feront-elles encore vibrer?

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