Archive for juillet 29th, 2009

L’Hottentot ne rentra pas trop tard ce soir là.


Cependant que l’authentique Hottentot,
Pinocchio involontaire
face au cornet gravant la cire du rouleau,
racontait sa race et sa langue,
scandant du geste ses mots et ses claquements de langue…
Khoïsan inintelligible pour le vulgum pecus que nous sommes,
peut être que ce petit bonhomme
(déguisé à dessein par l’homme blanc?)
ne disait rien d’autre
que ce que Terence Davies nous raconte
dans « Of time and the city »,
(vu hier à l’Arenberg):
* * *
« We love the place we hate,
then hate the place we love.
We leave the place we love,
then spend a lifetime trying to regain it.

Come closer now
Come closer now and see your dreams.
Come closer now
Come closer now and see mine. »
* * *
Si les images, du film, restent discutables…
Le texte, lui, reste d’une belle tenue,
J’aime définitivement (definitly!) ce recul et cet humour qu’ont les Anglais sur l’existence
(Chr°n° va sourire)… Et puis, tout comme Agnès Varda et ses « plages »,
je reste profondément curieux de ce travail sur la mémoire,
fait de bribes et de lambeaux épars.
* * *
Adieu petit aborigène disait Dutronc à la fin d’une chanson.