Le petit bateau de pêche.
« C’était un petit tout petit voilier
Un petit bateau de pêche
On l’avait bâti d’un bout de papier
Et d’un vieux noyau de pêche
Dans un petit port entre deux roseaux
On l’avait mis à l’amarre
Il appareillait dès qu’il faisait beau
Pour naviguer sur la mare
Mais un jour le petit bateau fit un rêve
A son tour il voulut entreprendre un voyage au long cours
Alors il s’en fut magnifiquement
Tout là bas vers les tropiques
La vie qu’il menait lui donnait vraiment
Des idées misanthropiques
En l’apercevant chaque nénuphar
Craignait qu’un malheur n’arrive
Et le ver luisant qui servait de phare
Lui criait rejoins la rive
Mais il répondit d’un air malséant
Je ne crains pas les déboires
Aussi bien le fleuve et les océans
Ce n’est pas la mer à boire
Quel plaisir de voguer ainsi sur les ondes
Quel plaisir de pouvoir naviguer au gré de son désir
Le ciel est tout bleu et le vent léger
Tous ces braves gens divaguent
Je me moque bien d’ailleurs du danger
Car je n’ai pas peur des vagues
Il ne savait pas qu’à côté de lui
Un canard faisait trempette
Pour notre bateau qui était si petit
Cela fit une tempête
Et rapidement je vous en réponds
Les événements se gâtent
L’eau s’est engouffrée dans les entreponts
Adieu la jolie frégate
Sauve qui peut criait le navire en détresse
Sauve qui peut je ne vais plus jamais revoir le beau ciel bleu
Et tout en pleurant sa vie d’autrefois
Le petit bateau chavire
Ça prouve qu’il faut demeurer chez soi
Quand on n’est qu’un petit navire »
Musique & paroles Jean Lumière,
chanté par Georges Brassens dans l’album « chansons de sa jeunesse ».
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C’était un petit tout petit voilier
Un petit bateau de pêche
Mais un jour le propriétaire du petit bateau fit un rêve
Une chimère
A son tour il voulut entreprendre un voyage au long cours
Alors il s’en fut magnifiquement
Vers l’Occident
Attiré par l’argent facile (croyait-il) et la belle vie chez les blancs (croyait-il)
Notre bateau qui était si petit
Essuya une tempête
Et rapidement je vous en réponds
Les événements se gâtent
Au matin les mamas en boubous colorés pleurent sur la plage
Tous ces jeunes hommes dans la force de l’âge
Qui se sont laissés abuser par des mirages
Comme des papillons autour d’une lampe tempête
Un soir dans le jardin
Et se sont entassés
Dans le petit bateau qui a chaviré
Ça prouve qu’il faut demeurer chez soi
Quand on n’est qu’un petit navire
Comme quoi! je ne pensais pas avoir été aussi clair et transparent!
Tu m’épateras toujours Madame de K.
Merci pour le sous-titrage. ;c)
Tu pensais à ça aussi !?…
Comme quoi les grands esprits se rencontrent !
😉
mais oui, d’autant plus que la vague c’est à Teneriffe…
je ne peux m’empêcher d’y penser…
* * *
J’ai toujours adoré les images en léger décalage par rapport au texte, un peu comme dans feu « L’autre journal », malheureusement disparu, bouffé par la bêtise éditoriale des « Gali et Voiça » et autres ordures quotidiennes!…
eux sont toujours là!
Y a pas de doute mon cher Luc…tu sais faire chavirer mon « tendon » d’Achille !
Et vogue la galère….
Bon je t’emmène dans une autre histoire… tu m’en diras des nouvelles.