Douilles, papillons, brindilles et feuilles mortes.
Odeurs et pulsations habitaient cet endroit au fond du jardin,
j’y retrouvais un abri précaire entre le manguier et les jacarandas,
toujours sous l’oeil inquisiteur de la mosaïque.
(pour rappel http://www.luclamy.net/blog/?p=1059)
C’est là que quelques douilles de cuivre jouaient les généraux et les soldats
(ils n’étaient pas toujours de plomb, mes guerriers)
sûrement que leurs balles s’étaient perdues au fond de chairs pas toujours rebelles,
et les papillons, en estafettes du renseignement, apportaient chaque jours des nouvelles du front.
Combien de ces petits messagers furent sacrifiés sur l’autel du frontispice de la piscine abandonnée? jeux interdits, inspirés des Incas, histoires que me lisait mon père, de retour de Katuba*.
Offrandes d’insectes bien dérisoires face aux guerres des grands, les Fougas dans le ciel, les soldats de l’ONU en ville, Gurkhas, Siks, Ecossais, quelques mercenaires à bicyclette au fond de la brousse et l’exil de Tshombé.
Alors les Incas vous savez!
…
*Katuba: Athénée à Elisabethville.
« the rhythm of the heat » Peter Gabriel.
ou on pourra préférer cette version (le temps n’a aucune pitié)
** Biko reste aussi un grand morceau de l’ami Peter Gabriel, très d’actualité.
Je ne me lasse pas du concert « Secret world live » de Peter, époque ou Manu Katché était grand. « …Shaking two trees » dixit Peter vers la fin du concert dans les présentations.
Peter égale d’jizeusss’!!!
Une bête.
Yep !
[…] à tiroirs, en fonte pour se chauffer son café du matin. Je devrais me contenter désormais de douilles de cuivres trouvées dans les jardins, au petit bonheur. Plus tard, une boîte de punaises, trouvée aux puces […]
On dit pas douille mais étui. (Et tuiles des neiges, mon cœur… ça marche pas mert!)
@Depluloin : « et tuile des neiges… » Mouarrrrf !…. J’connais un Belge qui… Non, rien… Tu vas bien ?… Et pi si j’ai envie de dire douille moi !?