Les passantes… (III je crois).
Au cours de mes pérégrinations sur la toile,
à la recherche de nouvelles images je tombe sur cette page de « Vintage everyday »
J’adore les photos de rue, les inconnu(e)s, les passant(e)s, la vie de tous les jours quoi.
Et puis cette passante, chère à Georges Brassens
Le visage,
le regard,
la coiffure,
le chemisier immaculé
le type derrière de trois-quart
la clope au bec
les gens flous à l’arrière
puis on revient à elle
le bras en oblique indique qu’elle porte quelque chose de l’autre côté
la ceinture avec une chaînette
la jupe
puis
ça ne saute pas aux yeux du premier coup
puis on ne voit plus que ça.
Ce faux plis.
Si, par hasard …
Sur l’Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc’, prends garde à ton jupon
Si, par hasard …
Bonjour Luc,
Agréable mise en abyme, autour de corps féminins anonymes et néanmoins , plus parlants que des scènes de crime ….Elle se termine par une mise en plis moderne, décidée…Cette jeune femme trace , la libération de la femme est en marche, les harceleurs potentiels se détournent …La photographie, peut être, parce qu’elle focalise a la faculté de singulariser et magnifier les lieux communs dans lesquels les regards se perdent , ne voient plus que de la banalité sans intérêt…Continuez votre travail d’ethnologue du quotidien …
la d@me o:
Oui, il vaut toujours mieux le convoquer pour des dossiers aussi délicats… « Ça bas de soie » (sic).
verroust :
Le street-art prenait ses marques à l’époque… Le numérique et les smartphone (gentils faunes traduction approximative que je n’oserais pas) ont rendu ce sport de plus en plus démocratique avec des villes comme New-York ou Tokyo qui ne demandent que ça.