Teresa.
Nous avons parlé bouffe essentiellement,
de l’Italie,
de Naples
et des Pouilles,
puis nous avons mangé.
Des pâtes, avocat, pistaches et poutargue, je crois.
Était-ce de la « Fregola al nero » ?
– Inoubliable la dégustation d’huiles au sésame, me rappelle-t-elle.
L’Italie, forcément, puisqu’elle vient de là,
des Pouilles plus exactement,
et Naples ?
A cause de la série « Gomorra »
avec Ciro, Patrizia, Pietro Savastano
et bien d’autres.
Cet art du non-dit, de l’escamoté dans la langue…
On ne comprend que deux scènes plus tard
ce que voulait dire ce silence
ce regard,
un peu comme ici.
A Naples , à la quasi extrémité de la botte italienne, la camorra impose le silence comme sésame de survie… Les traumatismes intériorisées de cette botte là , affleurent dans les regards comme dans les univers concentrationnaires… »Italia fara da se » qu’il disait Garibaldi…
Lûûuuc ! Quel bonheur de vous retrouver : Je vous croyais au fond du jardin !
Le confinement n’aura pas que des inconvénients et je vais pouvoir faire autre chose que d’écouter pousser mes cheveux !