La pépite du jour.
Ça fait partie de ces petites pépites du net.
Imagine,
tu es à Coober Pedy
tu creuses,
tu creuses,
et tu creuses encore…
Que des cailloux,
de la caillasse,
de la vulgaire caillasse.
Tu fais une pose,
une clope,
de ce tabac brun qui se roule,
tu bois un coup de cette eau tiédasse,
puis tu reprends
sous une chaleur accablante.
L’air immobile au fond de la galerie
assèche les bronches.
Tu creuses toujours
quand soudain,
un éclair nacré,
une opale !
.
.
Ah il a dû en rouler des filtres pour ses tarpés,
le mec,
en évitant soigneusement la dame.
La remettant religieusement dans son larfeuille
pour ne pas l’abîmer et qui sait
la ressortir le soir pour se toucher la nouille
mais je m’égare.
Après quelques recherches pour savoir s’il s’agissait
de la énième photo anonyme
le « unknown snapshot »
comme on dit maintenant…
Et bien pas du tout.
Il s’agit de
(roulement de tambour)
Jay DeFeo…
Une artiste peintre des années ’50-’60
ayant fréquenté les Ginsberg and co et ayant exposé
avec les plus grands de l’époque
les Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Ellsworth Kelly,
et j’en passe.
Et pour finir,
j’ai retrouvé la piste de l’original,
il n’y en a pas trente-six sur la toile,
de cette image.
elle est de ’59.
.
Merci pour ces photos, vous êtes un sacré fouisseur, Luc…un archéologue artiste au dandysme canaille…un vrai « rat » aurait apprécié Jay..
patrick verroust : Oui, de grand matin, tomber sur cette opale et mener l’enquête, quel plaisir !
Et puis délirer sur le pourquoi du comment bien sûr.