Tout est là.
Elle reprit de ce chocolat
qu’un ami Belge lui avait offert ;
d’ordinaire elle n’était pas fan
mais là,
cette petite pointe de sel
ce petit croquant du cacao
c’était parfait.
Ils ne s’étaient plus vus depuis une éternité
Lui n’avait pas changé
elle non plus
Mais ce n’est pas de ça dont je voulais te parler
Je voulais mettre l’accent
sur cette élégance de l’attitude
chez Peter Basch.
Que ce soit chez une illustre inconnue
ou Jane Fonda,
Janet Leigh ,
Marlène Dietrich,
ou encore Sophia Loren et Marcello Mastroianni,
il y a toujours cette élégance de la pose
dite « naturelle »
avec ce brin de sophistication en deuxième lecture ;
une étude de ses planches-contacts le montre.
Que ce soit pour un travail de commande
sur la croisette
à Cannes
ou pour de la photo de charme.
Toujours cette exigence.
– Mâle gaze ! Trancheront les nouveaux censeurs.
Bim !
.
Regard intérieur sur mon mâle gaze personnel , Suis-je nase ?
Je suis un modeste cinéphile, animateur des débats , pendant quelques années , d’un ciné-club. Je suis sensible aux arts visuels, photo, peinture,sculpture. Je suis attiré par les œuvres, torturés, comme celle de Munch, Egon Schiele, Hammershoî…Bien sur la beauté, tout particulièrement,la beauté féminine m’impressionne et m’émeut..Vous Luc , êtes un plasticien passionné, avec un regard expert, souvent étonné, émerveillé et humble. Vous êtes sensible à la beauté et aux charmes féminins . Vous saisissez la sensualité et l’érotisme en les contextualisant, avec un regard distancié , vous avez comme repère amoureux Wispa…Vos photos racontent une histoire !
Je ne participe pas des discours acariâtres et guerriers des ultras féministes qui sont en train de mettre une belle pagaille dans les rapports homme/ femme…Je crois que leur acharnement tatillon est contre-productif à une cause qui est juste.
Ceci précisé, je partage l’analyse sur le « mâle gaze » cinématographique. Bien sur le cinéma, nous a offert de bien belles icônes féminines….Certaines de ces icône ont contribué à faire sauter les carcans puritains et à libéraliser les mœurs, plus exactement à les démocratiser ! Le cinéma « créa la femme » quand il devint prééminent. Cependant la mise en avant , d’une image érotique « bankable » d’une manière exagérée voire provocante , nuisit à la qualité globale de bien des films, aussi bien à la qualité du propos qu’à la pure qualité cinématographique. Le cinéma hollywoodien tomba plus dans ces travers que les cinémas russes, d’Europe de l’est, ou japonais dans lesquels la beauté, la sensualité, l’érotisme,donnaient du sens et fondaient le récit….Peut être, parce qu’une idéologie qui se voulait paritaire régnait dans le bloc communiste et qu’une contention du désir était si forte au Japon qu’elle ne pouvait s’exprimer qu’à travers une expression d’une grande beauté formelle…..Je vais me faire traiter de nase qui blase par les femens de passage (à tabac!)
Bonjour Luc,
Vous êtes un professionnel doublé d’un amateur éclairé doté d’un regard averti qui en vaut bien plus de deux. Vos lumières m’intéressent. J’ai remarqué que les journaleux, spécialisés en faits d’hiver en toute saison, lorsqu’ils filment une foule d’hommes , ils tiennent leurs caméras à l’épaule , bon moyen de repérer les fortes têtes mais lorsqu’ils repèrent une jolis silhouette féminine , ils tiennent leurs caméras au bout du bras , le long du corps; La raison tient probablement que confrontés à un joli cul, les bras leurs en tombent…Putain que de potins pour un popotin , à tomber sur le …derche…je papote , je papote mais je me suis engagé à faire la popote…au menu, rognons et saucisse !!
Tiens, au fait ça date de quand, de qui « what’s on a man’s mind … a male mind » ?
patrick verroust : vous lire sur le sujet est un plaisir, dommage que Pluplu ne soit plus des nôtres (il a toujours ma loco rouge du coup !) mais oui, Wispra me sert de double féminin, pour mettre à distance raisonnable la meute aboyante.
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re patrick verroust : ou alors, en dehors des caméras, le Rolleiflex® tenu à hauteur de ceinture donne cette impression aussi, comme chez Vivian Maier qui garde un contact visuel avec ses sujets et cadre en contre-plongée à hauteur de ceinture.
Merveilleux rapport au cadre de l’image.
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La d@me : Ouh la la ! A long time ago j’en ai peur… On a pas fini de gloser là-dessus, je le crains :)))