Ce livre d’image dont il manquait des pages.
Certains décors lui étaient devenus étrangers
les noms de lieux,
les villes
elle cherchait les mots
reconnaissant de moins en moins de trucs ;
du coup elle avait pris les choses en main et
avait consciencieusement découpé, ce qui la gênait, dans l’ouvrage.
Ça allait beaucoup mieux
pour son moral
et le petit n’y avait vu que du feu.
Il grandirait avec des lacunes
(et pas qu’une)
grandes comme ça…
Découvrirait des pays dont il n’avait jamais imaginé qu’il fussent aussi beaux.
Il remerciait encore sa mère de lui avoir caché ça lors de ces #pyjama_brossé_les_dents_au_lit_fais_de_beaux_rêves.
Teresa Greco with her son,
Italy, Milan.1997,
Ferdinando Scianna.
A la ville comme à la campagne, il faut faire son trou, s’y terrer , le décorer , l’embellir , le rêver autre, se créer des chemins d’évasion..
A la ville comme à la campagne, il faut faire son trou, s’y terrer , le décorer , l’embellir , le rêver autre, se créer des chemins d’évasion..
Ce manque d’images développe l’imagination, justement.
D’aucuns ont trouvé d’autres solutions….Louis II de Bavière, féru de littérature, consomma un nombre incalculable de pages à l’étourdissante beauté, la comtesse Bathory dévorait pages et suivantes…..
patrick verroust : bravo ! Bien dit… Et sans la petite Covid si possible, parce que celle-là ! Nan-mais !
La d@me : so true.
patrick verroust Ah ben bravo ! La comtesse Bathory m’a fait voyager une heure sur la toile !