Post scriptum à « Il y a un Bonnard dans ma salle de bain! ».
Cette petite chose était à l’expo, faite le même jour en photo, avec le modèle.
Bonnard disait: “Ce qu’il y a de mieux dans les musées, c’est les fenêtres.”…
Il n’y a pas de hasard.
Cette petite chose était à l’expo, faite le même jour en photo, avec le modèle.
Bonnard disait: “Ce qu’il y a de mieux dans les musées, c’est les fenêtres.”…
Il n’y a pas de hasard.
très bon. Un marrant, ce Bonnard.
J’ignore si je suis cinglé ou aveugle, mais la photo ci-dessus sans les plis de la serviette blanche rendrait impossible la fulgurance bonnardienne sur les » musées-fenêtres « .
En somme, le hasard ne fait pas de (faux) plis.
(message perso : Luc, je croyais que seuls les flamands étaient roses)
@choule[bnkr]: disons le: un humoriste.
@Christophe Borhen: M….! t’as vu le faux plis!
(message perso: nous avons beaucoup d’humour sur nous même…;o)
Pour retourner à ton poivron et boucher un trou de ta culture musicale:
http://www.wat.tv/audio/zitouna-radio-edit-carlos-yd87_yd65_.html
PS: zitoun en arabe = olive
Ben moi je préfère ce Bonnard que le précédent ! plus mystérieux, plus doux. J’aime sa couleur de pain d’épice.
Tu connais cette expression du sud (toulonnaise ) » c’est bonnard! » ?
🙂 bon dimanche
Ce qui me frappe surtout dans les deux cas, c’est l’absence totale de connotation (artistique ou non) que je ressens et je n’y vois qu’une harmonie très paisible, une sorte de moment parfait sans tra-la-la.
Une autre façon d’interpréter Bonnard…en mouvement ses nus, comme » bas noirs, dans le bain au petit chien, avec ou sans peignoir »
et j’en passe…
méritent en effet quelques retouches, plus plastique et presque touchables…je n’ai pas dit « touchantes » il n’y a pas là arrêt sur le visage,
mais un certain mérite à se pencher.
Tout cela me fait penser à tout ceci :
« Les fenêtres de Bonnard sont un palimpseste. Ce qu’elles montrent est un cache, un écran, et la lumière du tableau ne vient pas d’elle, mais de l’intérieur toujours, des fruits sur la table, d’une porte blanche, d’une nappe, d’une feuille de papier où rien n’est encore écrit. Du dehors immobile dans son cadre comme une gravure, les fenêtres ramènent sans fin l’oeil du spectateur dans la pièce où tout se joue. »
In, « Elle, par bonheur, et toujours nue » de Guy Goffette
@@mbre: tu es une mère pour moi!
@m@d@me de K.:… Bain d’épices;O)
@if6: bien sûr… Et je t’ai fait un petit hommage déguisé dans le billet du jour
@minimifa:… C’est aussi un moment passé qui reste lié à de bons souvenirs, tu as raison de le souligner… Ou le surligner!
@Syl: j’aime quand tu me parles comme ça!
@zaile: Zaile tu me le voles! gentil de me (nous) remettre en bouche cette citation… De plus je garde un faible, plus qu’appuyé, pour le palimpseste, le mot et l’acte… Giacometti en abusait de façon ô combien sidérante.
Ahhh Bonnard, Bonnard m’est une cuillère de miel , une goutte d’huile de sésame, un bouillon exquis….