Autre déplacement: il continuait de tourner comme Buster Keaton
Mon père n’était certainement pas Casavettes ni Keaton,
mais le temps a chargé, de scories, ces images
pépite du regard de ma mère qui se retourne au dernier moment,
avant la fin du film, avant les alluvions,
le « vous, qui passez sans me voir », ou encore » tu me fais tourner la tête ».
Continuant d’emmagasiner, comme Buster Keaton, qui interdisait à ses cameramen de s’arrêter tant qu’il ne l’avait pas dit…
C’est ainsi qu’on voit Buster vraiment se noyer, ou vraiment se casser la nuque sur le rail, lorsque le chateau d’eau lui déverse des tonnes de flotte sur la tronche!
c’est pourquoi je le remercie, mon père, d’avoir attendu qu’Elle tourne la tête…
Avant les stories, avant les allusions, le côté « take a glance » très Anglo-Saxon en somme…
Il enseignait l’Anglais.
quelle beauté (les deux).
[…]
@pop: oui mais, là, on voit bien que je suis mal peigné, et donc pas à mon avantage…
@Christoph Borhen: (!?:0})
As-tu lu son autobiographie, Slapstick ?
@L°: non, mais beaucoup d’autres choses sur lui…
Je reste un inconditionnel…
Trop méconnu par rapport à ses contemporains, il continue de faire un carnage quand je le fais découvrir à mes étudiants…
Son attitude placide a sur moi des effets rédempteurs et apaisants…