Le « bled » n’était pas celui qu’on croyait.
Ce que je m’en fichais du premier prix de rédaction!
moi, tout ce que je voulais c’était récupérer mon vélo,
ce crétin allait sûrement me le niquer, pendant la remise.
Le prix? encore un livre de grammaire sans doute…
De « gram’père » aurait dit mon voisin de banc dont l’accent Marseillais nous fascinait:
nous nous demandions si ça faisait mal de parler comme ça.
Par pur chauvinisme mon père, qui était de Liège, m’échangerais le « Bled » contre le « Grévisse »…
Tu parles d’un cadeau!
et mon vélo?
Sinon j’ai mal aux pieds et la taille de mes chaussures c’est du comme toi :o)
Un grand-père qui t’offre le Grévisse quand tu es à l’âge des culottes courtes… le paradis sur terre !
@L°: chose sûre, acheter tes pieds fut Thésée. Je reprend la pointure à Hawaï (île).
@minimifa: comme tu dis! il est des cadeaux dont on se passerait à un certain âge plutôt qu’à un âge certain: où l’ai-je foutu ce ‘tain de Grévisse?!
Je ne sais pas Luc d’où vous avez extrait ces images de petit vélo, mais je sais qu’elle me rappellent mes premiers prix de camaraderie et de sieste (eh oui!) à l’école Fidélis de Montreuil sous bois. C’était avant que le bourgeois récupère sur le cadavre de l’ouvrier ce bleu de chauffe dont il est si fiers d’exhiber les plis parfaits en se dandinant, tel un notable de Daumier.
Loïs et vous, vous éprennez du pied ?
@luc, mouaiche, c’est un peu facilawalaïle, mais moins rigolo…
@Lephauste : je suis plutôt une fétichiste du cheveux :o)
Mais, tu te faisais pousser par les filles ou la pellicule tromperait-elle?
Ah les exercices du « Bled »…Savez-vous qu’ils existent toujours aujourd’hui ?
Ici, je vois des enfants qui lisent en marchant tellement ils sont avides et ça m »émeut.
Nous les gavés, les gâtés de la culture, nous ne savons plus le prix du savoir qui émancipe et nous affichons un beau dédain du livre…..
@Lephauste: un « prix de camaraderie et de sieste »… Comme ça doit être reposant et gratifiant, style « viens là toué que’ch’te montre c’que c’est qu’une sieste! »…
Pour le petit vélo au fond de la cour (Rufus en a un… ) c’est celui de mon cousin, aîné de six ans, qui se fait pousser comme un malotru par une fille… De couleur! enfin de la « minorité visible qui était majoritaire » en l’occurence…
Garanti Congo, pur jus.
@L°: a- pointure, je trouvais ça pas trop mal!
b- j’en ai encore en magasin.
@@mbre: tu ne te trompe pas (voir Lephauste).
@tess: « Bled for ever »… Et quant à ces féroces zébus, je le dis, c’est pas pour cafter, mais ils ne font rien qu’à mugir dans nos campagnes!0)
A cet âge-là, j’étais plus haut sur le continent, avec vue et plongeons répétés dans la méditerranée.
Mais je voulais dire, en fait, que j’aurais été ravie d’avoir le Grévisse, même si je fréquentais surtout Jules Verne (et d’autres auteurs pas de mon âge) et le gros dico de la maison avec ses drôles de petites images noir et blanc !
(d’un peu plus bas sur la carte, côté Atlantique, j’ai surtout le souvenir du chant harmonieux des crapauds-buffles :o)))
@minimifa: Verne, London, Aymé et les autres bien sûr… But! le Grévisse il n’y a pas beaucoup d’images! et pas d’eau pour avaler la pilule… On se comprend, c’est vrai que le Larousse illustré, à côté, c’était presque de la bd!;0)
Sinon le chant du crapaud-buffle est difficile à oublier en effet, surtout lors de ces nuits à la belle étoile, si bien nommées, avec la croix du Sud en ligne de mire.