Comme aurait dit Serge en concert…
« ça vous a plu, hein? Vous en demandez encore?… »
Une Noirte silhouette passe et repasse encore,
colonne vertébrale,
que dis-je liane!
participant à l’incantation
des Dieux des eaux de la terre et du ciel…
Et du retour, un jour de Lephauste…
Je laisse la parole à Mouloud qui a si bien décrit notre désarroi face à ce (grand) vide.
Vas-y Mouloud, c’est à toi:
En passant dans le coin, j’ai vu que la porte était entrouverte; je me permets donc de revenir m’en jeter un dernier.
La fermeture de ce blog me fait penser à celle des bons bars de quartier. La dernière tournée à rallonges oscille entre humour et tristesse. Chacun essore sa mémoire, trinque à la mémoire d’un parti toujours trop tôt – ou tente de relativiser la fin annoncée. Pour une fois, les seules ardoises sont celles de la mémoire. Au moindre silence trop lourd, un habitué désigne les verres en cours de lecture et lance: » Une dernière pour la déroute, chef ! « . Chacun sait que demain, le demi aura toujours la même couleur mais pas le même goût. Le baisser du rideau de fer clora sans aucun doute une belle époque. Et les passagers du comptoir ou de la salle, après avoir mis du temps à se quitter pour retrouver les fuseaux horaires de la réalité, repartiront en chaloupant comme souvent mais, cette fois-ci, l’ivresse mêlée de vide. Ce vide que les pages tournées laissent un peu derrière elles… Surtout quand ces pages étaient belles, vivantes, chargées de joies et colères, agaçantes parfois, mais toujours sincères. Et irréductibles.
» Bon! Allez: une p’tite dernière, chef ! Je suis sûr que le fût n’est pas entièrement vide ! » Et puis, surtout, il fait froid et con dehors en Sarkozone…
Un pilier du bar de » l’humour noirte ».
Écrit par : Mouloud | 15.06.2009
Pour ma part, je retourne me désarticuler le dos aux sons des percussions,
on ne sais jamais, des fois que ça marcherait…
Et, si pas, ce sera mon kyné qui sera content!
J’aimerais beaucoup entendre les percussions, la « langue de bois » comme aurait dit Claude Nougaro, qui accompagne, soutient et porte cette danse rituelle.
Pour les amatrices de Joséphine, voir aussi Katherine Dunham.
@la dame: merci pour cette référence! Je suis tout de suite allée voir sur youtube 😉
mitou mitou 🙂
Luc, vous êtes dans des contrées que je ne connais pas, d’où mon silence. Mais je vous suis et j’espère toujours découvrir le secret de vos vidéos.
Danser sur une langue de bois que Lephauste n’a pas, quel bel hommage.
@la dame: bien reçu le message… Je m’ingénie à recouper dans le document pour que ce soit envoyable… C’est juste un peu trop lourd pour le moment.
@@mbre: je vous laisse entre filles.0)
@Cactus:… Si tu veux rejoindre les filles, je t’en prie.
@Frédérique M: « M », c’est pour Mata Hari?
… Espionne!
@L°ïs:… Je sors de chez mon kiné et je continue ma petite danse:@)
Luc, mon secret a été dévoilé dans un billet récent dans mon carnet. M pour Méphistopheles, la mère Hari est ma servante.