Etranger à lui même, à sa propre image, il a l’air d’un gamin…
But, premier, de ce voyage le 08.08.’09,
après l’hopital de Lubum.,
nous allons vers le musée et la rue Cerckel…
Que dire de cette rencontre,
de cette catharsis?
la rencontre est immense et simple à la fois.
Je comprend le travail et le pouvoir du pinceau de la caméra sur l’acteur
… La transformation qu’opèrent les évènements sur les personnes.
Lorsque j’étais enfant, j’habitais là.
je vois cette photo prise par mon compagnon de voyage,
et je peine à me reconnaître en 24 x 36…
L’effet de l’objectif rend ce personnage plus petit que nature…
Il renvoit à distance… Au fond.
Comme si en revenant sur cette enfance
je rapetissais à vue d’oeil, avant de pénétrer (peut être) ces lieux.
La maison semble en travaux,
le manguier est toujours là,
au fond à droite…
Il a fichtrement grandi en plus de 40 ans,
la grille est entr’ouverte…
(copyright vidéo et photos: Seb. S.).
Je l’aurais filmé en noir et blanc…
Mon sac a grandi quand déjà je rétrécis.
Soyons précis…un chassé croisé ou un dépassement ?
Quel courage de revenir après tant d’années ! Moi, je ne le ferais pour rien au monde, malgré le désir – la faim ! – la nostalgie et la tristesse.
Comment veux-tu que je laisse un commentaire ? C’est tellement émouvant…
Et est-ce que tu ne ressembles pas terriblement à un enfant sur ce film, le temps et l’espace n’est-ce pas….. es-tu rentré DANS la maison?
@Sylvaine: voui… Mais je ne savais pas que j’étais filmé…
Et puis les bretelles du sac font penser à une salopette…
Je ne l’ai vu qu’après
Quel acteur, hein?!
@Mifa: ce n’est pas du courage… On comprend bien (et mieux) les choses avec ce retour: en quelques jours tu passes par les sentiments les plus riches de ton existence… Si! si!
@Anna de Sandre: mouchoir en papier ou mouchoir brodé…
J’ai encore du drap de lit si jamais;O)
@planeth: je le crois aussi…
Et pour le reste, je me dois de ménager le suspens…
La suite bientôt;O)
Captivant.
Vous ressemblez à un petit garçon qui rentre de l’école et qui n’ose pas entrer dans sa propre maison…
Émouvant.
Moi aussi, j’ai hâte de lire/voir la suite.
Tu ressembles à un grand enfant, à un Peter Pan, l’image la plus exacte est : tu ressembles à Tintin.
Mais on pense aussi à Alice, qui rapetisse pour passer dans un trou de souris (ou est-ce de lapin ?).
Et je ne crois pas que tu sois étranger à toi-même. Tu es au contraire 100% au coeur de toi, en plein milieu.
@Zaile:… « En sortant de l’école, nous avons rencontré… »
http://www.deezer.com/listen-2600944
Je n’y ai même pas pensé; mercki:o)
@Enfantissages: patience et longueur de temps…o)
@madamedekeravel:voui… Je disais « étranger » dans la mesure où ce n’est pas moi (pour une fois) qui suis derrière l’objectif, et je regarde « ce type » qui se dirige vers « cette maison »…
Mais on a encore ses pudeurs voyez-vous;o)
…… remuant.
Un chouette moment de vie que tu partages avec nous autres promeneurs solidaires du net.
@augenblick: heureusement chaque jour n’est pas aussi exceptionnel… Enfin presque.
@Med’celine: dites, c’est grave, d°cteur?… Elle se fait rare entre les consultations!
quelle émotion;
c’est comme si c’était moi en balade dans les rues de lubum vers la maison où j’habitais;
grande curiosité;
à ta gauche : ton guide éclairé ou un garde du corps éventuel ?
et qu’as tu découvert en franchissant la barrière ?
@raymond: l’essayer c’est l’adopter… Franchement je regrette pas, du moment qu’on sait ce qu’on cherche, pour le reste, on passe.
I N O U B L I A B L E .
(Quant au « suiveur », il ne nous a pas lâché les basques depuis l’hopital jusqu’au musée, à pied, pour le matabiche basé sur du vent; c’est vrai qu’il avait mal commencé en se prétendant médecin-accoucheur-gynécologue en quête de travail à la clinique devant repartir en province pour une urgence… Collant.)
« J’ai marché les tempes brulantes,
croyant étouffer sous mes pas.
Les voies du passé qui nous hantent
et reviennent sonner le glas.
Et je me suis couchée sous l’arbre
et c’étaient les mêmes odeurs.
Et j’ai laissé couler mes pleurs,
mes pleurs.
J’ai mis mon dos nu a l’écorce,
l’arbre m’a redonné des forces
tout comme au temps de mon enfance. »
L’ air vient de suite quand je te vois avancer le long de ce trottoir.. snif
Trés belles images!!
@gosetto: oui, mais contrairement à elle, je n’ai pas eu tort…
C’est vrai que me la réserve pour le jardin qu’on verra plus tard.
(peut être;o)).