Mieux que la boule à neige.
Arachides à l’eau,
chaude ou froide,
dans sa cosse ou non,
canne à sucre,
lenga lenga,
poulet aux arachides,
poulet tshifulu,
bananes plantins
patates douces,
ignames,
avocats,
tout y est passé,
comme celle d’une mère
ta cuisine était exquise.
Sois remerciée Mamy Claude
pour le goût incomparable
de ton saka saka…
Cette moambe était délicieuse.
De là bas,
j’ai troqué un pilon du marché pour le tien
branche d’arbre élaguée,
usée au trois quart,
à l’endroit des mains…
Arrondi idéalement à sa base
pour épouser le creux du mortier.
…
La tête des douaniers, incrédules à l’aéroport, valait de l’or:
ce blanc était fou de ramener un bête bout de bois chez lui,
la réponse fut simple:
ce pilon était authentique,
Mamy Claude s’en servait depuis des années…
Foin des souvenirs de pacotille dans mes bagages!
juste trois feuilles de « mon » manguier
une ou deux galeries de termitière
fragiles comme le cristal,
une vieille calebasse,
un chemin en raphia,
une voiture en fil de fer,
ce pilon et,
bien sûr, un peu de terre,
de cette si chère latérite rouge.
C’est tout.
Ce geste et ce son multi séculaires
mille et mille fois répétés
le broyage de la feuille de manioc
(« l’épinard Africain »).
La langue est belle, aussi le pilon de Mamy Claude
Oui, la latérite, qui nous faisait peaux-rouges après quelques heures de taxi-brousse…
J’aime beaucoup la photo : les objets me font voyager et le plancher sous les objets est tout simplement beau.
Si tu sors un jour un livre il ne pourra finir au pilon…protégé qu’il sera du mauvais sort en somme !
Sorcier !
😉
J’ai déjà vu ce plancher quelque part…Bon, je pars aussi et je fais pleurer tout le monde.
@kouki: tu peux pas savoir comme j’étais content de l’avoir négocié.
@Mifa: tout juste! là encore en saison sèche…;o)
@Ambre:… Ma valise au retour, ici:
http://www.luclamy.net/blog/?p=2885
@Zaile: croisons les doigts…
Un jour peut être.
@Depluloin: dans mon salon tiens pardi!
il est pourri votre lien,
du plus loin que j’essaye,
il est corrompu…
Vilain garçon!
Je veux TOUT goûter Luc. Sans exception. J’ai une faim de loup.
@Frederique M: et combien tu aurais raison, il ne faudrait pas trop me pousser pour que je parte dans des fredaines culinaires avec toi, Frédaime.
J’aime les ogresses.
Le pinard africain, je veux bien goûter – mais pas ce matin.
@ Frédérique : Calmez-vous un peu! « je veux TOUT goûter »!! Allons…
L…………..uc, votre correcteur orthographique est pourri!!! Ça va mieux mon lien pourri?
Alors là…. c’est du lien, du solide.
Alors là! alors là! … Ça c’est dulien. Dulien?
@@@Depluloin to be three:… é-pi-nard !!! et laissez Frédaime en dehors de tout ça.
Au troisième essai enfin! c’est pas trop tôt!
et virez moi ce tapis!
Il m’a déjà bouffé un commentaire fantastique votre truc
pfff!!!
Et vous comptez nous bassiner encore longtemps avec votre pilon? Si vous croyez que c’est comme ça qu’on réussit dans la blogosphère. Prenez un peu exemple sur les grands!
Et Frédérique M. est une grande amie, oui, oui.
@ L…..c! Merci pour le lien. Je viens de voir vos « archives » d’août.
… Chet Baker, miam!
J’ai beaucoup à découvrir, à retardement, comme chez F. Matton et je me régale.
Avec Depluloin, pas de retard à rattraper, ouf!
Ouais, i fait celui qui rentre tard! Genre : moi je travaille moi! Sur mon blog au moins, y a de la fesse, de la vraie!
Appétit voilà tout! Envie d’y retourner ! Argh ! si on pouvait partir juste avec l’évocation , quelle économie pour la planète. En fait c’est quand même ça, au fond. Alors merci Air Luc.
@Depluloin: vous savez ce qu’il vous dit mon pilon?
et vous vous appelez oui-oui maintenant?
@Ambre: C’est gentil tout plein! n’hésitez pas à laisser des commentaires çà et là sur vos impressions… ça m’intéresse.
@Depluloin: jalouse va! j’ai du beaucoup travailler pour en arriver là.
@zoë: Air Luc vous souhaite un agréable voyage et, pour paraphraser Diane D., « nous traversons une zone de turbulence » (je parle de Depluloin bien entendu… J’espère qu’il va se cantonner, comme le riz, dans son blog… ;o)
Je le reconnais : c’est le pilon du mataba (feuilles de manioc pilées, lait de coco, poisson émietté…épices)
– Enlever les feuilles de manioc de leur tiges. Les mettre dans un pilon. Éplucher deux oignons et de l’ail, piler avec le manioc. Tout écraser. Aprés avoir bien écrasé,(il ne doit pas y’avoir des feuilles encore visible)rajoutez le piment et écrasez de nouveau.
– Ensuite enlever les brèdes de manioc et les mettre dans une marmitte avec le lait de coco bouillant laisser bouillotter : attendre que le jus soit bien absorbé (1h30 en remuant de tps en temps) et ajouter le poisson émietté cuit. Ou le servir à part, frit.
On peut en faire une version métro avec des épinards hachés, 2 oignons, de l’ail, du lait de coco en boîte et du poisson émietté (cabillaud, thon feront l’affaire). Mixer, saler le tout. Ajouter du piment à votre goût.
Se sert avec du riz. …C’est pas un menu de régime !!
T’as oublié de déclarer aux douaniers tous les souvenirs engrangés dans ton crâne de piaf. C’est pas taxé ça ?
C’est la Zone dans tes commentaires, Luc, une poule n’y retrouverait pas ses petits. C’est l’effet Depluloin ! Oui Oui ! Des fredaines culinaires… Ah oui, cela ouvre bien des perspectives. Cette histoire va se finir comme chez les gaulois, par un banquet géant (c’est Luc qui cuisine). Et qui c’est qui fera le barde, suspendu dans les arbres, hein ? Une idée ?
@madame de K.: chut! ils l’ont pas vu…
Trop occupés avec la petite voiture en fil de fer…
Mes rétines ils ont oublié;o)
@Frédérique M: l’effet »Depluloin » est terrible! ce type est un véritable enfant-roy duquel il faut céder aux mille caprices
mais « caprices » c’est fini
(et dire que c’était la fille de mon premier Rhâââmour »)
il ira encordé-baillonné dans l’arbre et nous regardera faire bombance de ces sangliers caramélisés à souhait…
Q U A N D ? ? ?
@tess: effectivement, il existe la même variante de ta recette au Congo;
avec le fait que la communauté Africaine étant fortement implantée chez nous il est très facile de trouver des feuilles de manioc (surgelées ou en conserve), de l’huile de palme etc. à Bruxelles et même en province…
Ce qui rend le « veuvage culinaire » moins lourd à supporter et les recettes de substitution aisément contournables ;o)
A pâques ou à la mi-carême, quand je serai libérée…
@Frédérique M: chiche dit le pois!
(c’est noté: sanglier qui s’en dédit!o)