Incantation.
Que cesse le ballet des blouses blanches
jamais les mêmes
jamais les mêmes
que cette main aimante l’accompagne
la rassure
la rassure
Que le courant l’emporte doucement
où l’on a plus pied
où l’on a plus pied
Que vers ces eaux calmes…
…
Librement inspiré d’Enfantissages
dont j’avais aimé les deux textes qui suivent,
parus en décembre sur son blog.
Ju, ces ombres sont pour toi.
.
Le chant des derniers pas (ébauche)
.
Chant I
.
Tu as beau ne plus pouvoir mouvoir
Ni ton bras ni ta jambe
Tu avances malgré toi
Sur la route
Dont seule aujourd’hui
Tu vois la fin
Tu marches seule devant
Et personne ne peut te suivre
Jusqu’à cette berge
Que toi seule tu aperçois
Et cette barque amarrée
Qui t’attend
Je sais qu’un voile de terreur
S’est déposé sur tes traits
Tu as peur seule
Devant ce fleuve immobile
Et large et noir et froid
Qu’on ne traverse qu’une seule fois
…
Le chant des derniers pas, 2
.
Chant II
.
Tu t’es approchée de la rive
Mais tu ne tiens pas debout
Toujours ces picotements
Dans ta main enflée
Tu as peur et tes larmes
Voudraient creuser un sillon
Sur tes joues pâles
Tu as peur sans pouvoir le dire
Où va-t-on t’emmener ?
Toutes ces blouses blanches
Jamais les mêmes
Où va-t-on t’emmener ?
Je te tiens la main
Et tu la serres fort
Les bords du fleuve
Se reflètent dans tes yeux
Et la brume filante aussi
Dans tes yeux rougis
.
(Enfantissages ).
je reste sans voix. C’est magnifique. çà donne dangereusement envie de se laisser s’enfoncer bercé par les scansions de l’eau des phrases en osmose. Hommages, joli pas de deux
Bon, ben c’est idiot mais ça me fait penser à ta mère ton texte.
Sinon je vais parodier Mitterrand évoquant les idées d’Attali : Enfantissages a cent poèmes par jour mais tu es le seul à savoir quel est le bon :o)
C’est très beau, très explicite, je passe mon tour.
Beau duo ! Je reste dans l’ombre et je regarde…
@ Enfantissages : « explicite » n’était pas un reproche!
Mmmm ce lit mille feuilles !
Faudrait, oui, attendre à l’ombre des feuillages, le rêve d’une autre rive !
Chapeau bas à vous trois.
ça me rappelle la très belle chanson de Berry : « Plus loin »
Paroles de Plus Loin
Je sais que tu reviens de loin,
Que peut être tu n’iras pas plus loin,
Disons, qu’ici c’est bien,
Nous ne nous verrons pas demain.
On s’est dit qu’on s’était tout dit,
Je crois même qu’on a rit,
J’ai beau serrer ta main,
Nous ne nous verrons pas demain.
Une heure légère et douce,
Comme l’eau et comme l’air,
Oh… et douce et légère,
Comme la mousse sur ta bierre.
Je m’enroule au plus près de toi,
Tu dis que tu as froid,
Je souffle sur tes mains,
Qui d’autre m’aimera demain?
Tu me caresses une dernière fois,
Je tremble autant que toi,
Ca fait un mal de chien,
Qui d’autre m’aimera demain?
Une heure légère et douce,
Comme l’eau et comme l’air,
Oh… et douce et légère,
Comme la mousse sur ma pierre.
Qui se souviendra de ta voix?
De ta peau, de tes doigts?
Je m’accroche à ton bras,
Qui d’autre m’aimera comme ça?
Je coupe une mèche de tes cheveux,
Je te recoiffe un peu,
J’embrasse ton front froid,
Qui d’autre m’aimera comme toi?
Toi légère et douce,
Comme l’eau comme l’air,
Oh… et douce et légère,
Comme la mousse sur ta pierre.
Oh… légère et douce,
Comme l’eau et comme l’air,
Oh… et douce et légère,
Comme la mousse sur ta pierre.
C’est le début de « à toi partie », je suppose? ça me rappelle seulement « les voix chères qui se sont tues » – Jocker moi aussi!
@ Tess : Oui, je suis assez fier de cette chanson! Merci de la donner ici.
@ Luc & Enfantissages : Je reviens sur la pointe des pieds. Les images, le texte, ça a été trop pour un matin. Mais maintenant… Oui, je suis sensiiiiiiiiiiiible!
Ah, au moment de passer l’autre rive, avoir près de soi, une voix qui tisse ainsi les mots et estompe les dernières souffrances …
Très émouvant. Merci.
Et aussi pour cette Ophélie sans fleurs et ces ombres qui continuent à vivre …
Vous êtes tous beaux, belles, mais bien graves, aujourd’hui.
Alors demain, dans : … »un univers très personnel , où le noir côtoie le pastel, où la légèreté transcende la mélancolie » ce sera pastel et légèreté, n’est-ce pas ? 😉
Et merci pour Berry aussi.
@tous : merc(k)i, je repasse t’à l’heure…
@ Depluplu : la lessive est sèche ? Luc repasse t’à l’heure !
Les blouses blanches, c’est p’t-être celles des infirmières des HP… J’ dis ça comme ça, par incise, mais la mort j’ l’emmerde, et j’en ai rien à branler. C’est un sujet sans intérêt. Alors, pour les eaux calmes… bernique-nique-nique… vous connaissez la suite… :))))
ah bah j’ai un panier plein, j’vais lui laisser devant la porte …
à voix basse :
hep Luc, tu fais là gueule ?? tu viens plus par chez moi ? t’es rancunier quand même un peu hein ? tu veux un carambar ? des frites ? un ptit waterzoï ? J’ai des Léonidas aussi, ou du Poolvorde tu veux ses DVD hein ? tu fais la gueule oui ???
Luuuuuuuuuuucccccc allleeeeeezzzz,
ah je sais j’ai trouvé
je t’inventerai des terres brûlées donnant plus de blés Luc
qu’un meilleur avril
d’accord? copains alors ??
@ Kouki in private
Si ça marche je demanderai la recette pour quelqu’un qui m’fait la gueule depuis longtemps et qui sait même pas pourquoi (moi forcément non plus!)
Ah, les susceptibles !…
Mais Luc est pas comme ça, je pense ! (je ne le connais pas du tout, en fait).
@ Saravati in private
Normalement çà devrait marcher … je ne sais si ce sera les blés le carambar ou Benoit, mais comme il s’appelle Lamy çà devrait pas être trop dur …
Sinon, je lui demanderai des explications et on louera un ring hinhin !
moi je le connais, il est belge
(???)
Hé Luc? C’est vrai ça! Que tu fous?! Y a Kouki ki’s’traine à tes pieds et tu dis rien?! Oh ben ça?!
Beau. Touchant. Et je savais dès la première lettre à qui tout ceci était dédié. Tu es non seulement le RDGE, mais aussi le PDMQR…
Raaaaaah !
Sort de ce corps !!!
Deux fois de suites, ça fait peur. Vraiment.
Merci Luc pour d’avoir mis tes ombres (c’est bien agréable de se sentir (re)connue) sur mes quelques pauvres mots et à vous autres commentateurs chacun pour les vôtres (même à celui qui emmerde la mort et celle-ci qui nous le rend bien…)
Quels pauvres mots ? Ah non ! Quelle délicatesse, douceur, pudeur. Merci à Enfantissages et à Luc.
@tous : répondrai tout à l’heure…
l’est z’heure trente,
temps du marchand de sable…
Les portes s’ouvrent tôt demain,
et je ne sais si je pourrai… zzzz rr zz rrr pfffff rr
Ben oui je ronfle, et alors !?
(c’est un petit ronronnement d’ailleurs !)
@kouki : c’était le but… L’osmose.
@Anna de Sandre : tout juste,
pour la première partie…
Une autre personne pour la seconde
c’est pas faux pour les poêmes ;o)
@Depluloin : un gage !
@Zaile : il y fait frais.
@Depluloin : cafteur.
@Isabelle C. :… Il y fait bon… Merc(k)i.
@tess :… J’emporte le dernier couplet pour la journée… Merc(k)i.
@aléna : il y a des jours où…
@Depluloin : quoi ? c’est toi qui l’a écrite ?
houaaa !!!… Tu veux un p’tit mouchoir.o)
@Saravati : you’re wellcome…
@la dame : ce sera plus léger… Portes ouvertes obligent, billet en coup de vent… Il y aura la mer au loin et puis quelques goëmons…
@la dame : I’m comiiiing !
@mon chien aussi : il ne s’agit pas tant de la mort que de son souhait…
Moi non plus, même pas peur…
Mais pour l’autre…
@kouki : v’oui bien sûr…
Mais ils arrêtent pas de vouloir ouvrir les portes…
Et de me faire travailler un peu plus.
@Saravati : c’est qui ce luc ?
@kouki : chut ! t’avais dit de ne rien dire une fois !
@Depluloin : tu dors ?
@mlle d’enfer(t) : merc(k)i de ton pas sage.
@Oriane : m’enfin !
encore ???
@Enfantissages : » quelques pauvres mots »… Et modeste avec çà !
@zoë : deux riens.o)
Merci de mon pas sage? Ah ben! Suis-je si absente ces temps-ci? (oui bon c’est vrai)
@mlle d’enfer(t) : rrroooohhhHH ! et susceptible avec ça.
moi je voyais une grande fille
arpentant gentiment le blog
et distillant son parfum derrière elle…
rrroooohhHH !!! susceptible !;o)
Ah mais je le suis! Parce que faut pas croire j’ai un ou deux défauts quand même! 😉