Zis-iz-bi-bi-ci oueurlde seurvice… Ze niouze ride baï Piteur Collins’ (II).
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« Radio days » de ces longues soirées où la culture au quotidien entrait dans les maisons par la bakélite du poste (merc(k)i la d@me).
L’oreille en coin du dimanche avec la voix chaude de Jean Amadou
(avant que de virer trop cuit et « Grosse Tête »).
Celle de Jacques Chancel,
la voix des radioscopies
avant qu’il ne devienne « grand et chèquier »…
Alors qu’il écoutait encore parler
au lieu de s’entendre dire
se rengorgeant dans sa culture classique…
Suintant tout,
sauf la modestie briguée.
A la lecture Maupassant déployait des trésors d’ingéniosité pour misérabiliser boule de suif ou dépeindre Toine :
pas bécasses pour deux sous, ses contes, à l’ami Guy.
La soirée égrenée par le son de radio RSA (la voix de l’Afrique du Sud) passait…
Sans vuvuzelas !…
Il avait beau avoir des bus, des bancs et des hopitaux pour les deux communautés
ce régime ne dérangeait pas…
Je te parle, bien sûr, d’un temps ou il n’était pas encore de bon ton de dire que l’apartheid était pourri.
Non il ne dérangeait pas !…
Pas plus que les dictatures de ces maréchaux d’opérette ou de ces empereurs auto-proclamés, sortes de fous du roi, guindés en col Mao avec peau de léopard en bandoulière… ou gandoura magnifique et immaculée ou encore tenue militaire réglementaire bardée d’un rideau de médailles de pacotille… Dictateurs que les gouvernements blancs arrosaient à coup de millions pour mieux piller les ressources du pays…
Myriam Makeba nous sciait son tube.
Je te parle de ce temps là, pas si lointain à la réflexion.
Les ondes nous apprenaient les dernières nouvelles du continent via la BBC et la voix de Peter Collins aux infos.
Celles de ces Jeux Olympiques où Mark Spitz venait de gagner quatre médailles déjà
et nageait vers les trois autres,
des otages israéliens étaient toujours retenus à Munich,
(nous aurions les images dans les huit jours chez Paulau,
le libraire du bled,
le frère de l’autre… Je dois encore te raconter, si tu veux ?)
Le lendemain l’appel du muezzin remettait les pendules à l’heure
On entendait sur France Inter la fin tragique à Munich…
Mais pas un mot sur l’Afrique.
Inter ne prenait pas encore le Porte ou le Guillon en grippe alors.
« Messieurs les censeurs, bonsoir ! » avait dit l’autre.
“Radio days” de ces longues soirées où la culture au quotidien entrait dans les maisons par la bakélite du poste.
autour-de-loreille2
Bien vu sur Chancel !
J’aime bien comme tu dis:
« Mark Spitz venait de gagner quatre médailles déjà et nageait vers les trois autres »
On voit bien ta petite oreille collée au poste et tes yeux fabriquer les images :))
@Luc : tu nous emmènes en voyage donc … à travers nos enfances et nos pays.
moi j’adooorre quand tu dis : « je dois encore te raconter, si tu veux ? »
JE VEUX !!!
heu, y avait aussi la sociéte de con-sommation qui passait par la bakélite : « et maintenant, une page de publicité ! du boursin, du boursin ….. » la propagande, la réclame …
@Isabelle C. : i m’énerve Chancel !
(comment tu sais que j’ai des petites oreilles ? ;o)
@kouki : quoi !?
encore écrire ?
mais j’en peux pû moi !
rrroohhhHHh !!!
je m’demande si je vais pas me barrer tiens !
… Les frères Paulau… Voyons !?… Il y avait Marcel, heu non ! Auguste… ça y est ! voila que ça me reprend !
nan ! pas mai’t’nant ! nan !!!
@la d@me : à l’époque déjà mon oreille sélectionnait… Cela dit dans les DOMTOM il y en avait quasi pas … Osannnnnah ! (na ô z’abricot cent francs l’kilooo !!!)
D’où il ressort, magnifiquement dans ce suuuperbe billet, qu’une génération survit encore, qui a eu cette chance d’écouter d’abord, avant de regarder (sauf que certains avaient de quoi se rincer l’œil dehors, dans la vraie vie, de sentir (humer), de goûter. De ce côté-là, l’Afrique, même du nord, a été généreuse, abondante, peu avare!!
Superbe, son Luc! (Chancel!!)
(Bon, ben je m’en vais expliquer l’Afrique aux blancs, j’en ai pour dix ans de billets tout neufs! 🙂
@Depluloin : comme tu parles bien de moi, toi !
rrroohhh !!!
si je te croyais je rougirais !
… J’ai chaud là !
(tu crois que l’Afrique c’est vendeur ?)
Ben… un peu plus que Joë B. !!! malgré le… la… et sa trottinette « Cherra »… Bref! Oui, je pense que l’Afrique ça doit se vendre… chacun a sa petite idée sur la question… moi j’ai que des grandes bien sûr! …
Non mais il est suuuuuperbe ce billet. Pourquoi tu me crois jamais? (Ça m’a toujours amusé, au cinéma, ces gros durs d’acteurs qui faisaient leurs coquettes au maquillage! Mouaahhh!)
Fait quelle température chez toi là-haut? Parce que ici…
wouais, hein, Depluplu, une température AFRICAINE ! Nord et Sud !
@ la d@me : Wouais! Sauf que chez nous, il y avait la Méditerranée à deux cents mètres, poye poye!, et qu’i z’avaient pas encore déréglé le climat avec tous leurs spoutniks!! 🙂
@Depluloin : Joë B. ?
Joë Bassin ?…
Pour le reste il fait 32°c,
suspect !
z’ont oubliés les pas de la danse de la pluie
… Vais pas me plaindre
Je dois encore te verser, sur IBAN, la somme !
je suis ruiné !
@la d@me : certains objets qui ne sont pas en formica fondent.
@Depluloin : où ça la mer ? (avec une voix déshydratée)
faites péter l’anisette, ou la gazouz !
@la d@me : glaçons ? combien ?…
Ah oui, mon IBAN!! … Bon, ça peut attendre va! Bon, ki ki fait péter l’anisette iki?
@Depluloin : toi aussi des glaçons ?…
va falloir en refaire…
Même le frigo hésite à se mettre en grève…
… Après j’boug’pu…
C’est toi qui va chercher !
(tant qu’t’es d’bout).
@ Luc : Hé! je peux pas là… c’est la cunacile ichu… la cinacul… fait chaud quoi??? faut s’hydrater… ‘tain, me v’là obligé de mettre de l’eau avé le pastagüaaa… déjà que les glaçons faussent la pesspépétive… Bon, je me lève…
@Depluloin : sont ta gnauche en rentrant burps ! hoc ! pardgnon !
Voilà, je m’en vais à peine et ils sont déjà bourrés… bon, ben des glaçons, il en reste? et ce dans quoi ils vont, l’en reste aussi?
Gneu-gnin dé Diosse!! … c’est toi qu’as piqué mon mécanôôôoooo?? c’é mon méca… nôô… K… kou… kiiiii!! Ô zécourteu!
@aléna : gna encore une dame-jeanne gnans la gouizinne sul placard eude fond !… Gnu l’a rappoporte ? gnu ? guhé ! kou !
@Depluloin : gnil es gnou gnon bête canot ?… gnya pas queue d’la bett’rave ! (m’est tavi !)
@ Luc : Muuuuhuhuuuuuu! muuuuuuuheu! Mouahuuuuuuuuuu! (Je viens de l’inventer a’c ta boîte qu’est à moi!)
@Depluloin : t’as d’jà piqué des pièces ?
rrooohhh on peut pas tourner le dos !…
Il est où le chat ?
Ah mais alors Monsieur Luc, on a quasiment le même âge…
Un petit bridge un de ces jours ?
Et pensez à tenir votre chat en laisse, car je suis allergique.
@Liliane Souricette, milliardaire : ce chat est une chatte ! … Si elle vous entendait ! … HEureusement elle s’occupe de ses croquettes en ce moment !
Oui mais le chat botté est mon bisailleul par alliance! prière de lui faire savoir.
J’ai d’ailleurs hérité de ses bottes, mais hélas ce n’est pas lui qui possédait les bien connues « sept lieues ». Dommage, mais je n’ai pas à me plaindre côté héritage, il est vrai.
@Liliane Souricette, milliardaire : … Donc nous sommes fort probablement cousins par alliance du côté de mon trisailleul Ildefonce II… Prince de Moldavie, héritier du royaume d’Honoloulouc (ancien nom d’Honoluluc)
Je crois que Coty était Président quand j’ai commencé à écouter la radio là-bas (mais suis plus très sûre)
J’ai jamais eu de meccano, c’est le drame de mon enfance. Que dis-je, de ma vie ! J’espère en avoir un dans ma prochaine vie.
Et un poste à galène. Parce que je n’ai pas la moindre idée de ce que c’est, et donc forcément merveilleux !